Israël en guerre - Jour 466

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L’usage du terme ‘crime d’honneur’ cause de nombreuses autres victimes, met en garde une activiste arabe israélienne

Les activistes s'interrogent sur la bonne dénomination à adopter pour désigner ce type de meurtre pour éviter de ne les envisager qu'en tant que "problème arabe" suite à la mort d'une autre femme à Lod

Des femmes juives et arabes protestent en silence contre la violence domestique à l'Université hébraïque de Jérusalem, le 8 mars 2012, (Crédit : Yonatan Sindel / Flash90)
Des femmes juives et arabes protestent en silence contre la violence domestique à l'Université hébraïque de Jérusalem, le 8 mars 2012, (Crédit : Yonatan Sindel / Flash90)

Cela faisait des mois que Dua’a Abu Sharkh attendait cette journée du 23 septembre 2016. Après une séparation atroce d’avec son mari, Abu Sharkh avait perdu la garde de ses quatre enfants, âgés de 5 à 12 ans, et ne les avait pas vus depuis presque un an, même si elle et son ex-mari habitaient la même ville de Lod.

“C’était une date proche de son anniversaire, alors elle voulait le fêter avec les enfants”, dit le père d’Abu Sharkh, Amad Abu Suwhat.

« C’était comme le jour de l’Aïd pour elle, comme un jour de fête ». Elle avait eu trois filles et un fils avec son mari même si cette union s’était avérée difficile depuis le début et que les relations avec les fils de son mari – nés d’une premier mariage – étaient teintées d’animosité.

“Avant que [son ex-mari] ne lui envoie les enfants, ils s’étaient accordés sur le fait de revenir exactement à 20 heures 30 », raconte Abu Suwhat. Et à 20 heures 30 tapantes, Abu Sharkh est arrivée au lieu convenu. “Elle était en train de faire sortir les enfants de la voiture, de les câliner, de leur donner des cadeaux et de l’argent de poche lorsqu’un homme masqué est apparu derrière eux. Elle a poussé les filles à terre, il avait ce pistolet entre les mains, et ses dernières paroles à elle ont été :’Ne tirez pas ! Ne tirez pas !’ Il a approché l’arme de sa tête. Une seule cartouche a été nécessaire ».

La petite Hafa, âgée de cinq ans, la plus jeune, n’a pas immédiatement compris ce qui s’était passé. Elle a immédiatement commencé à ramasser les jouets éparpillés autour de la dépouille de sa mère, déclare Abu Suwhat.
Abu Suwhat indique que ce meurtre a suivi des années de menaces physiques graves émanant de l’époux et des fils issus de la première union de ce dernier, ce qui a poussé Abu Sharkh à se rendre à la police et à lancer une poursuite judiciaire formelle.

Des femmes juives et arabes protestent en silence contre la violence domestique à l'Université hébraïque de Jérusalem, le 8 mars 2012, (Crédit : Yonatan Sindel / Flash90)
Des femmes juives et arabes protestent en silence contre la violence domestique à l’Université hébraïque de Jérusalem, le 8 mars 2012, (Crédit : Yonatan Sindel / Flash90)

Seulement deux semaines après la mort de Abu Sharkh, sa mère et deux de ses soeurs ont supplié les membres de la Knesset d’inculper les assassins d’Abu Sharkh et de traiter le problème de la violence largement répandue dans leur ville lors d’une session d’urgence.

“Nous nous sentons tellement menacées, comme si le meurtrier nous avait toutes tuées”, s’est exclamée la soeur d’Abu Sharkh, qui a ajouté que la famille craignait dorénavant de quitter la maison après le crépuscule. « Je suis une femme forte, mais j’ai tellement peur que quelqu’un soit en train de me suivre ».

L’histoire d’Abu Sharkh n’est pas unique. Depuis 2010, ce sont 15 femmes arabes qui ont été assassinées à Ramla et à Lod, selon Aida Touma-Sliman, membre de la Liste arabe unie, qui est également à la tête du Comité sur le statut des Femmes et sur l’Egalité des sexes.

“Nous refusons de continuer à compter les corps”, a-t-elle déclaré lors d’une session d’urgence de la Knesset organisée le 6 octobre, recommandant vivement au Contrôleur de l’Etat d’ouvrir une enquête sur la sécurité personnelle des femmes à Ramla et à Lod.

Les violences contre les femmes largement répandues et centrées dans le secteur de Lod/Ramla trouvent partiellement leurs origines dans le fait qu’Israël rejette cette violence qui est considérée comme un « problème arabe », ont estimé Touma-Sliman et d’autres membres arabes de la Knesset.

Qualifier un meurtre d’”honneur”

“Ce qui nous a mis vraiment en colère, c’est la façon dont la police gère les crimes de genre [dans le secteur arabe] et la manière dont les medias israéliens évoquent la question”, a expliqué Samah Samaile, fondatrice du Centre Na’am pour les Femmes de Lod, à l’issue de la session de la Knesset.

« Ils disent que ce sont des ‘crimes d’honneur’, que ‘les hommes arabes ne font que ce qu’on leur a appris’. Il ne s’agit pas de l’honneur de qui que ce soit, il s’agit d’hommes qui veulent contrôler la vie des femmes ».

“Le crime d’honneur” est un terme se référant au meurtre d’une mère, d’une soeur ou d’une jeune fille en raison d’une inconvenance sexuelle présumée, qui va de l’infidélité au simple flirt et même au fait d’avoir subi un viol.

Amad Abu Suwhat, père de Dua'a Abu Sharkh, à son domicile de Lod le 6 octobre 2016. (Crédit : Melanie Lidman / Times of Israel)
Amad Abu Suwhat, père de Dua’a Abu Sharkh, à son domicile de Lod le 6 octobre 2016. (Crédit : Melanie Lidman / Times of Israel)

Dans le sillage de la mort d’Abu Sharkh, la majorité des grands médias d’information israéliens, dont Israel Hayom, la deuxième chaîne, Maariv et d’autres ont tous qualifié son assassinat de “crime d’honneur présumé”.

Mais Samaile a affirmé que la majorité de ces crimes ne relèvait pas tant de la soi-disant pureté sexuelle d’une femme que des mêmes types de délits générateurs de violence dans toutes les grandes villes – la drogue, l’argent, l’intimidation, le statut de témoin d’un autre crime, ou la possession d’informations sensibles. De plus, il y a beaucoup de crime organisé à Lod, ce qui vient rajouter de nombreux problèmes supplémentaires, parmi lesquels la possibilité de louer les services d’un tueur.

“Lorsque les medias couvrent ces crimes, la première chose qu’ils disent est d’évoquer un crime d’honneur. C’est un stéréotype”, explique pour sa part le Dr Raghda Alnabilsy, qui a obtenu son doctorat à l’Université Hébraïque, travail consacré à la violence contre les femmes dans les zones israélo-arabes.

« Mais s’il s’agit d’une femme juive, ou russe, vous verrez d’autres motifs avancés, peut-être avait-elle une liaison, ou était-elle violentée par son mari. C’est comme ça qu’ils envisagent les femmes arabes : C’est votre affaire et ce n’est pas de la responsabilité de l’Etat de la résoudre et de rechercher les problèmes à la racine de ces comportements ».

Lorsque les politiciens israéliens et les médias renvoient à la notion de “crime d’honneur” pour désigner ces meurtres, sans en chercher la véritable cause, ils permettent à ces crimes de perdurer et favorisent une situation où la police est moins motivée pour identifier les problèmes sous-jacents à chacun de ces meurtres spécifiques.

MK Ahmad Tibi (photo credit: Uri Lenz/Flash90)
Ahmad Tibi (Crédit : Uri Lenz/Flash90)

En 2010, Ahmad Tibi, qui figure dorénavant sur la Liste arabe unie, avait proposé une loi interdisant l’usage du terme “crime d’honneur”.

“Un homme qui assassine une femme n’a pas d’honneur”, avait-t-il déclaré devant la Knesset, selon Haaretz. “Et il est donc inapproprié de le qualifier en termes positifs. Il suffit juste de dire qu’une femme a été assassinée parce que c’est terrible en soi, et que parfois, la [police] atteste qu’ « un meurtre est un crime d’honneur, comme cela est arrivé à Lod il y a un an et qu’il s’avère finalement que ce n’était pas le cas. Et cela nuit à la réputation [de la victime], à la réputation de sa fille et de ses familles pour les générations à venir ».

Le projet de loi de Tibi, qui n’est pas parvenu jusqu’au vote, aurait interdit à la police, aux procureurs et aux médias de qualifier un meurtre présumé de « crime d’honneur ». Il aurait également prohibé l’usage de la phrase « pour des raisons passionnelles », une variation hébraïque de la tournure anglaise “drame passionnel”.

Les contrevenants auraient été passibles d’amendes et tenus de présenter des excuses publiques. De surcroît, la famille de la victime aurait été autorisée à porter plainte contre l’offenseur à hauteur de 50 000 NIS (environ 13 200 dollars).

En 2012, la police a revu la terminologie utilisée dans ses statistiques internes. Le “crime d’honneur” est devenu “Autre raison familiale”, même si le terme “crime d’honneur” est encore largement utilisé dans les médias.

Comment mettre un terme à la vague de meurtres

Il y a un grand nombre de changements concrets qui peuvent être effectués, disent les activistes, pour mettre un terme aux violences contre les femmes susceptibles de s’achever en meurtre. La plupart d’entre eux concernent les ressources humaines : plus de travailleurs sociaux arabes, plus de centres communautaires arabes, plus de police arabe, plus de services de santé arabes.

Selon Samaile, les femmes arabes sont les victimes de plus de 50 % des crimes de genre, même si les Arabes ne forment que 20 % de la population en Israël. Garantir un activisme plus large dans des services sociaux appropriés au niveau culturel signifierait que les femmes peuvent trouver de l’aide avant que la situation ne s’envenime jusqu’au meurtre.

Les femmes arabes sont victimes de plus de 50 % des crimes de genre, même si les Arabes ne forment que 20 % de la population en Israël.

“Quand vous êtes une minorité, vous ne voulez pas aller raconter ‘aux autres’ vos problèmes, et cela s’étend aux travailleurs sociaux et aux psychologues”, dit Alnabilsy, qui fait maintenant des conférences sur les violences de genre aux collèges universitaires Sapir et Rupin.

« Dans leurs esprits, ces institutions représentent l’Etat qui les discrimine. Les femmes pensent que si elles vont demander de l’aide dans ces endroits, nous n’obtiendrons pas l’égalité des droits, ils nous regardent comme si nous n’étions pas égaux, comme si nous étions sous-développés ».

Alnabilsy indique que la bureaucratie de l’aide sociale israélienne, qui est faite en hébreu, une langue pour eux incompréhensible, présente également des politiques qui sont culturellement inappropriées pour les femmes arabes.
Pour les Israéliennes, l’accent est souvent mis sur la nécessité de placer la femme à l’abri afin qu’elle puisse se soustraire aux violences. Vient ensuite le travail mené sur la deuxième étape : Résoudre les problèmes liés aux finances, à la garde des enfants, aux liens avec la famille. Mais le refuge ne doit être que l’ultime option pour les femmes arabes, parce que c’est moins acceptable au niveau culturel de quitter le foyer et de vivre sans famille ou sans époux dans un endroit étranger, explique Alnabilsy.

Abu Suwhat indique qu’une place en foyer avait été offerte à Abu Sharkh il y a deux ans. “Nous avons refusé”, a-t-il dit. « Nous savions que l’individu qui menaçait ma fille était libre, alors pourquoi devait-elle se trouver dans une prison ? Elle voulait vivre libre, et même s’ils appellent cela un foyer, pour nous c’est une prison ».

Alnabilsy déclare que le système d’aide social a besoin d’une restructuration totale pour pouvoir devenir culturellement sensible aux situations vécues par les femmes arabes, parce que même lorsque des travailleurs sociaux arabes sont désignés, ils sont encore soumis aux politiques institutionnelles israéliennes.

La baisse de la pauvreté est également un autre aspect essentiel de la lutte contre ces séries de meurtres.
“Après six décennies de discrimination et de négligence, Lod est devenu l’en des endroits les plus dangereux en Israël et Ramla/Lod présentent le plus fort taux de délinquance », indique Samaile.

De quoi la victime a-t-elle besoin ?

Lorsque les autorités ou les organisations s’efforcent de venir en aide aux femmes arabes victimes de violences conjugales, personne ne demande jamais ce qu’elles voudraient, dit Samaile. C’est également valable pour les policiers juifs israéliens, même ceux qui tentent de réagir en ayant de bonnes intentions.

« La police pense, lorsqu’une une femme victime de violence s’enfuit : ‘Je la ramènerai à sa famille sinon elle sera en danger’, indique Samaile.

“Il y a eu une affaire où une femme était gravement battue, avec des plaies sanguinolentes, qui est parvenue à prendre un taxi et à s’enfuir pour se rendre à la police à deux heures du matin. La police l’a ensuite renvoyée chez elle. Et je leur ai dit : ‘Comment avez-vous pu faire cela ? Elle a eu cette initiative dramatique de venir à votre bureau au milieu de la nuit et un agent de police l’a renvoyée chez elle ? Vous êtes simplement aussi mauvais pour elle que celui qui la frappe !' »

Ramle et Lod sont dans une situation particulièrement dangereuse parce que les villes présentent aussi un fort taux de crime organisé. Ce qui signifie que les principaux suspects, qui sont souvent des membres de la famille, peuvent louer les services d’autrui pour commettre le meurtre tandis qu’eux-mêmes se trouvent ailleurs avec un alibi convaincant.

Dans le cas d’Abu Sharkh, son mari se trouvait au nord du pays en compagnie de sa première épouse. Il a été rapidement arrêté et est dorénavant en prison, raconte Abu Suwhat. La police a par ailleurs arrêté quatre personnes en liaison avec le meurtre d’Abu Sharkh. Trois sont des proches et les quatre habitent Lod.

Parfois, les jeunes filles et les femmes sont également assassinées parce qu’elles ont malencontreusement eu vent d’une information sensible, ou qu’elles ont refusé de coopérer dans des affaires de trafics de drogues. Lorsqu’elles sont tuées, on crie au crime d’honneur, ce qui détourne la police des autres délits possibles qui ont mené au meurtre’, explique Samaile.

Le responsable des services d’enquête Dudu Zamir, qui s’est rendu à la session de la Knesset en tant que représentant de la police, le 6 octobre, a déclaré que la police “n’épargnait aucun effort en termes de résolution des crimes”.

La police boucle les lieux d'une scène de crime dans le village du nord de Shibli-Umm al-Ghanam après qu'un homme a été accusé du meurtre de sa mère le 2 mai 2015. (Crédit : capture d'écran Ynet)
La police boucle les lieux d’une scène de crime dans le village du nord de Shibli-Umm al-Ghanam après qu’un homme a été accusé du meurtre de sa mère le 2 mai 2015. (Crédit : capture d’écran Ynet)

« Nous pouvons savoir qui a commis le délit, quels en étaient le motif et l’intention, mais le gouffre entre cette information de renseignement et une accumulation solide de preuves qui mènerait à une inculpation dans une affaire de meurtre est vraiment un gouffre important », a-t-il déclaré devant la Knesset.

Zamir a estimé qu’il était difficile d’encourager les femmes à témoigner contre leurs agresseurs avant que l’agression ne se transforme en meurtre, en raison des courtes peines de prison dont écopent souvent ces hommes. « Vous ne pouvez pas convaincre une femme de témoigner si elle sait que dans sept ans, il sera de retour et se mettra à sa recherche”, a-t-il expliqué.

Zamir a par ailleurs démenti l’allégation soutenue par de nombreux membres arabes du Parlement selon laquelle la police ne chercherait pas à inculper ces hommes. Il a rappelé qu’au cours de l’année passée, la police a reçu quelque 50 plaintes concernant les violences conjugales à Lod qui ont débouché sur des inculpations dans 40 affaires.

Un changement graduel

Mais Samaile voit également comment les choses commencent à bouger. Elle a lancé Na’am en 2009, après avoir travaillé en tant qu’organisatrice dans un centre communautaire de Lod. Na’am fournit des conseils, une aide juridique, et un soutien général apporté aux femmes dans un certain nombre de domaines. Cette organisation bénévole vit des donations faites par le New Israel Fund, le Dafna Fund, et les ambassades européennes et des Etats-Unis qui, chacune, soutiennent des programmes spécifiques.

“Après chaque crime, nous organisons une manifestation contre la police,” pour l’encourager à enquêter plutôt qu’à le qualifier de crime d’honneur, dit-elle. « [Les manifestations] ont commencé avec seulement cinq personnes, mais vendredi dernier [après le meurtre d’Abu Sharkh] il y avait des centaines de personnes. »

Elle a également remarqué que les femmes arabes israéliennes exploitent dorénavant plus d’opportunités éducatives de formation, qu’elles construisent leurs carrières et travaillent hors de chez elles. Cela a mené à une petite augmentation – qui reste toutefois stable – du nombre de divorces, une option qui était précédemment taboue et que Samaile attribue à ces femmes qui quittent des situations de violences.

Samaile ajoute que, en se liant davantage aux activistes féministes, elle constate des parallèles importants avec d’autres groupes de femmes en lutte contre la société patriarcale, dont les femmes haredim victimes de violences domestiques. Elle pense que les deux groupes peuvent apprendre les uns des autres.

“L’une des approches réussies de Na’am est de travailler dans la communauté, pas à pas”, dit-elle. « Parfois nous réussissons, parfois ce n’est pas le cas ».

“Nous attendons réellement à travers la Knesset que l’on puisse s’occuper davantage du secteur arabe et des crimes de ces secteurs, pour qu’on nous traite de la même manière qu’on traite les Juifs”.

Toutefois, à chaque initiative réalisée en faveur de l’émancipation des femmes, il y a également des obstacles. La polygamie, parmi les Arabes israéliens et parmi les Bédouins, est en augmentation. Au moins un tiers des femmes Bédouines appartiennent à des familles polygames et, dans certains villages méconnus, ce chiffre peut atteindre les 50%. Hors du secteur bédouin, de plus en plus d’Arabes israéliens adoptent cette coutume pour gagner en prestige au sein de leur communauté.

Abu Suwhat, qui n’est pas bédouin, indique que la décision d’épouser un homme déjà marié et de devenir seconde femme a été celle de sa fille, et que la famille a respecté sa décision. Les femmes en situation de polygamie sont particulièrement vulnérables dans la mesure où ells n’ont pas de droits juridiques.

Abu Suwhat s’exprime au nom de nombreux Arabes de Lod, qui se sentent abandonnés par la police. « J’en appelle aux forces israéliennes de sécurité : Si elles sont vraiment intéressées, elles peuvent inculper [le meurtrier], dit-il. « Elles peuvent tout faire pour retrouver ces tueurs. Si la police voulait en faire davantage, elle le ferait ».

“Nous attendons vraiment, à travers la Knesset, que l’on puisse s’occuper davantage du secteur arabe et des crimes dans ce secteur, pour qu’on nous traite de la même manière qu’on traite les Jifs”, conclut Suwhat. “Si je jette une pierre sur mon voisin, en une heure ils seront là et ils vous emmèneront. Les renseignements israéliens sont très ingénieux et ils savent comment obtenir de bons résultats. Cela n’a aucun sens qu’en Israël, on ne puisse pas trouver le coupable, qu’on soit ignorés par l’Etat”.

Simona Weinglass a contribué à ce reportage.

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