Matías, 41 ans et Einav Burstein, 39 ans, laissent dans le deuil leurs 2 fillettes
Assassinés par des terroristes du Hamas lors du Festival Supernova, à proximité du kibboutz Reïm, le 7 octobre 2023
Matías Burstein, 41 ans, et Einav Chen Burstein, 39 ans, tous deux citoyens israélo-argentins, se trouvaient au Festival Supernova, à proximité du kibboutz Reïm lorsqu’il a été tragiquement envahi par des terroristes palestiniens du Hamas au matin du 7 octobre. L’attaque a coûté la vie à plus de 360 personnes.
L’incertitude plane toujours sur le sort du couple, dont les noms ne figurent sur aucune liste de victimes ou de personnes enlevées par le groupe terroriste palestinien du Hamas. Vers la fin du mois d’octobre, la famille de Matías a confirmé son assassinat, tandis que le sort d’Einav restait inconnu. Il s’est avéré par la suite qu’ils avaient été tués alors qu’ils étaient retenus par des terroristes le 7 octobre.
Matías et Einav laissent derrière eux leurs deux filles, âgées de 9 et 12 ans. La famille vivait à Karmiel, dans le nord d’Israël. Fanny Burstein, la mère de Matías, a raconté la douloureuse tâche d’annoncer progressivement la nouvelle aux fillettes, à leur expliquer ce qu’elle a appelé « un problème » lors de la fête et à les préparer à la difficile réalité de ne plus revoir leurs parents. Fanny a partagé ces détails déchirants avec Infobae, un portail d’information argentin.
La dernière image de Matías avant sa capture par le Hamas est un moment poignant conservé sur l’appareil photo du téléphone portable d’un inconnu. Le bref cliché montre Matías vêtu d’un pull noir et d’un short, s’exprimant avec passion en hébreu au milieu d’un embouteillage sur une route du désert du Néguev.
Matías et Einav fuyaient le chaos de la fête électronique, située à quelques kilomètres de la bande de Gaza, alors que des coups de feu résonnaient en arrière-plan. Désespéré, Matías a tendu la main à un ami, la voix pleine d’inquiétude, pour lui annoncer l’attaque du Hamas.
Matías est arrivé en Israël en 1989, à l’âge de 7 ans, avec ses parents, Pedro et Fanny, et sa sœur de 4 ans, Yamila. La famille avait fait son alyah pour échapper à la crise de l’hyperinflation qui sévissait en Argentine à la fin des années 1980. Fanny a réfléchi à leur décision, notant que bien que d’autres options telles que l’Espagne ou les États-Unis aient été possibles, leur engagement inébranlable envers Israël en tant que famille sioniste avait guidé leur choix.
Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.