Montpellier : des militants anti-Israël occupent un théâtre en pleine représentation
L'incident a rapidement été clos grâce aux discussions entreprises par la direction de l'Université Paul Valéry avec les militants, dont les revendications restent floues
Ce vendredi 7 mars, le théâtre de la Vignette à Montpellier accueillait une soirée en hommage au contrebassiste américain de jazz Barre Phillips, au moment où des militants pro-palestiniens ont choisi de l’investir, sacs de couchage à la main, pour protester contre la guerre à Gaza, selon le média en ligne d’information locale Actu.fr.
Le média rapporte qu’une quarantaine de militants ont perturbé la représentation vers 22h15 et semblaient déterminés à occuper le bâtiment toute la nuit. Il ne précise en revanche pas si les individus en question étaient affiliés à une association ou un parti politique, ni quelles étaient leurs revendications concrètes.
La direction de l’Université de Paul-Valéry Montpellier 3, où se trouve le théâtre, a été immédiatement alertée, et a réussi à obtenir le départ des militants vers 01h15 le lendemain matin, évitant aux policiers, dépêchés sur place par le préfet de l’Hérault, d’avoir à user de la force pour faire évacuer les lieux.
Il existe un collectif étudiant de l’Université Paul Valéry, le « Comité Palestine Montpellier », qui organise régulièrement des rassemblements pour dénoncer le « génocide et l’apartheid en Palestine ».
Sur les réseaux sociaux de l’association, aucune mention n’a été faite de l’action menée par les militants au théâtre de la Vignette.
Depuis le 7 octobre 2023, de nombreuses actions pro-palestiniennes et anti-Israël ont été menées un peu partout à travers la France. Pour rappel, la guerre à Gaza a éclaté lorsque le Hamas a envoyé 3 000 terroristes armés en Israël, le 7 octobre, pour mener une attaque brutale au cours de laquelle ils ont tué plus de 1 200 personnes. Les terroristes ont également pris en otage 251 personnes, pour la plupart des civils, et les ont emmenées à Gaza. Israël a réagi en lançant une campagne militaire dont l’objectif vise à détruire le Hamas, à l’écarter du pouvoir à Gaza et à libérer les otages.
Le ministère de la Santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, affirme que plus de 46 000 personnes ont été tuées ou sont présumées mortes dans les combats jusqu’à présent. Ce bilan, qui ne peut être vérifié et qui ne fait pas la distinction entre terroristes et civils, inclut les quelque 17 000 terroristes qu’Israël affirme avoir tués au combat et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza.
Le Hamas est accusé de gonfler le nombre des victimes civiles et d’y inclure les Palestiniens tués par les roquettes tirées par les factions terroristes qui retombent dans la bande. Le Hamas ne fait pas non plus de distinction, dans ce bilan, entre les civils et les terroristes.