Israël en guerre - Jour 527

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Netanyahu et Saar félicitent le conservateur allemand pour sa victoire électorale

Merz promet de lever les restrictions sur les armes et fustige la CPI pour son mandat d'arrêt contre le Premier ministre ; entretien chaleureux entre les deux hommes

Friedrich Merz, leader de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) et principal candidat de son parti au poste de chancelier, s'adresse à ses partisans après l'annonce des premiers sondages de sortie des urnes des élections générales allemandes à la télévision allemande lors de la soirée électorale à Berlin, Allemagne, 23 février 2025. (Crédit : Odd Andersen / AFP)
Friedrich Merz, leader de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) et principal candidat de son parti au poste de chancelier, s'adresse à ses partisans après l'annonce des premiers sondages de sortie des urnes des élections générales allemandes à la télévision allemande lors de la soirée électorale à Berlin, Allemagne, 23 février 2025. (Crédit : Odd Andersen / AFP)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a félicité l’Allemand Friedrich Merz et l’alliance politique de centre-droit CDU/CSU pour leur « victoire électorale nette » lors des élections allemandes de dimanche.

L’alliance CDU/CSU de Merz a remporté plus de 28 % des voix, selon les projections publiées lundi matin, écrasant les sociaux-démocrates (SPD) du chancelier sortant Olaf Scholz, qui ont enregistré un score historiquement bas de 16 %.

« Impatient de travailler avec votre prochain gouvernement pour renforcer encore le partenariat entre nos deux pays, » a écrit Netanyahu sur X.

Netanyahu avait rencontré Merz à Jérusalem en février dernier, alors que ce dernier était encore chef de l’opposition.

À cette occasion, le Premier ministre israélien l’avait remercié pour son « soutien inébranlable à Israël et à son droit de se défendre, ainsi que pour l’engagement historique de l’Allemagne envers Israël. »

Le ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, a également adressé ses félicitations à Merz pour la victoire de son parti.

« Je suis convaincu qu’en tant qu’ami d’Israël, vous renforcerez et approfondirez les relations entre le peuple allemand et le peuple israélien », a écrit Saar sur X. « Nous attendons avec impatience votre première visite à Jérusalem en tant que chancelier. »

Merz est un fervent partisan d’Israël et s’était engagé à renforcer les liens avec Jérusalem s’il remportait l’élection.

Lors d’un discours prononcé le mois dernier à la Fondation Körber à Berlin, Merz avait critiqué ses adversaires politiques pour ce qu’il a qualifié d’embargo sur les armes à destination d’Israël dans le cadre de sa guerre contre le Hamas à Gaza.

« Je mettrai fin à ce qui s’apparente à un embargo sur les exportations imposé par le gouvernement actuel. Nous déclarerons que tout ce dont Israël a besoin pour exercer son droit à l’autodéfense, il l’obtiendra, » avait affirmé Friedrich Merz.

Il avait ajouté que l’Allemagne montrerait son soutien à Israël « non seulement en paroles, mais aussi en actes ».

« Il faut que ce soit très clair : l’Allemagne n’adopte pas une position intermédiaire. Non, l’Allemagne se tient résolument aux côtés d’Israël, » avait-il insisté.

En octobre dernier, Merz avait déjà accusé le gouvernement d’Olaf Scholz de retarder les exportations d’armes vers Israël, soulignant une baisse marquée des livraisons en 2024 par rapport à 2023.

(De gauche à droite) La ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock, la ministre de l’Intérieur Nancy Faeser, le ministre de l’Économie et de la Protection du climat Robert Habeck et le chancelier allemand Olaf Scholz écoutent le chef de l’Union chrétienne-démocrate CDU Friedrich Merz s’adresser au parlement lors d’un débat sur la guerre Israël-Hamas pendant une session au Bundestag, la chambre basse du parlement allemand, à Berlin, en Allemagne, le 12 octobre 2023. (Crédit : Odd Andersen/AFP)

Lors de la session parlementaire, Merz avait dénoncé le refus du gouvernement fédéral, « depuis des semaines et des mois, d’accorder des licences d’exportation pour des munitions et même des pièces détachées de chars », avait reproché Merz.

« Nous avons connaissance de plusieurs cas précis où le gouvernement a refusé d’approuver des équipements et du matériel dont Israël a urgemment besoin pour assurer sa défense », avait précisé Merz.

Face à ces accusations, le gouvernement allemand avait démenti tout boycott des exportations d’armes vers Israël, précisant que chaque demande était examinée au cas par cas, en tenant compte du droit international, des priorités de la politique étrangère et des considérations de sécurité.

Merz s’est également prononcé contre la décision de la Cour pénale internationale (CPI) d’émettre des mandats d’arrêt à l’encontre de Netanyahu et de l’ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour des accusations présumées de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité à Gaza.

« Il est inimaginable pour moi qu’un chef d’État israélien, démocratiquement élu et légitime, ne puisse pas être invité en Allemagne, » a déclaré Merz lors du Körber Global Leaders Dialogue le mois dernier.

Dans une interview accordée au journal juif allemand Jüdische Allgemeine au début du mois, Merz a réaffirmé qu’il trouverait un moyen pour que Netanyahu visite l’Allemagne sans risquer d’être arrêté.

« La Cour pénale internationale a été créée pour juger les États autoritaires dont les gouvernements ne sont pas démocratiquement élus, » a-t-il déclaré. « Israël est la seule démocratie du Moyen-Orient. Il est inconcevable qu’un représentant de cet État ne puisse plus entrer dans les pays de l’Union européenne (UE) en raison d’une décision de la CPI. »

Friedrich Merz, leader de l’Union chrétienne-démocrate (CDU) et principal candidat de son parti au poste de chancelier, applaudit ses partisans après l’annonce des premiers sondages de sortie des urnes lors de la soirée électorale à Berlin, le 23 février 2025. (Crédit : INA FASSBENDER / AFP)

Netanyahu a eu une « conversation chaleureuse » dimanche soir avec Merz.

Selon le bureau de Netanyahu, Merz s’est engagé à l’inviter prochainement en Allemagne, signalant ainsi qu’il ne tiendrait pas compte du mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale à l’encontre du Premier ministre israélien.

Reuters a contribué à cet article.

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