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Netanyahu menace le Hezbollah d’une « poigne de fer » depuis le nord d’Israël

Le Premier ministre constate une amélioration des capacités de l'armée israélienne lors du plus grand exercice de l'année, et met en garde les groupes terroristes et le Liban

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu (à gauche) assiste à un exercice militaire dans le nord d'Israël, le 28 octobre 2020. (Amos Ben Gershom/GPO)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu (à gauche) assiste à un exercice militaire dans le nord d'Israël, le 28 octobre 2020. (Amos Ben Gershom/GPO)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a mis en garde mercredi le Hezbollah contre toute attaque contre Israël, alors qu’il assistait à un exercice militaire de grande envergure dans le nord du pays, simulant une guerre contre le groupe terroriste chiite libanais.

« Même pendant le coronavirus, nos ennemis ne restent pas inactifs et nous non plus. Lors de cet exercice, j’ai été impressionné par l’amélioration considérable des capacités offensives de l’armée israélienne, » a déclaré
M. Netanyahu. « Le Hezbollah et l’État libanais devraient en tenir compte. Quiconque nous attaque fera face à une puissance de feu et une poigne de fer qui détruira tout ennemi ».

L’armée israélienne a lancé l’exercice dimanche, indiquant qu’il visait à améliorer la capacité offensive de l’armée.

L’exercice de plusieurs jours – baptisé « Deadly Arrow » – s’est principalement concentré sur la façon dont les différents quartiers généraux et centres de commandement travaillent ensemble et communiquent en temps de guerre, a déclaré l’armée.

Un soldat israélien, masqué en raison de la pandémie de coronavirus COVID-19, monte la garde à côté d’un avant-poste et de véhicules militaires de transport à roues polyvalents (Humvee) lors de l’exercice militaire « Deadly Arrow » dans le nord d’Israël, le 27 octobre 2020. (Jalaa Marey/AFP)

L’exercice comprenait également des manœuvres physiques des forces terrestres, de la marine et de l’aviation.

« L’objectif de l’exercice est d’améliorer la capacité d’attaque de Tsahal et de tester tous les niveaux [de l’armée] de manière intégrée », a déclaré l’armée dans un communiqué.

Tsahal a indiqué que l’exercice simulait un « scénario multi-front centré sur l’arène nord ».

Des combattants du Hezbollah sont au garde-à-vous lors d’une manifestation pour célébrer le Jour de Jérusalem ou le Jour d’Al-Qods, dans la banlieue sud de Beyrouth au Liban, le 31 air 2019. (AP Photo/Hassan Ammar)

L’armée israélienne estime que toute guerre future contre le groupe terroriste du Hezbollah basé au Liban ne serait pas seulement menée au Sud-Liban, mais inclurait également des attaques en provenance de Syrie et potentiellement de la Bande de Gaza.

L’exercice – le plus important prévu pour cette année – a été considérablement réduit en raison des restrictions dues au coronavirus et Tsahal a déclaré qu’il se déroulait dans le plein respect de la réglementation sanitaire.

Néanmoins, le chef d’état-major de l’armée israélienne, Aviv Kohavi, a dû faire face à des inquiétudes et des critiques au sein de l’armée concernant sa décision de poursuivre l’exercice malgré la pandémie.

Tsahal considère généralement le groupe terroriste du Hezbollah comme son plus important ennemi armé. La milice chiite soutenue par l’Iran, avec laquelle Israël a mené une guerre en 2006, disposerait d’un arsenal de quelque 130 000 roquettes et missiles – un nombre de projectiles supérieur à celui que possèdent de nombreux pays – et l’organisation a accumulé une expérience considérable en combattant en Syrie tout au long de la guerre civile du pays.

Le ministre de la Défense Benny Gantz (à gauche) lors d’un exercice militaire dans le nord d’Israël, le 27 octobre 2020. (Tal Oz/Ministère de la Défense)

Cependant, le ministre de la Défense Benny Gantz a déclaré mardi qu’il « entendait des voix positives venant du Liban, qui parlent carrément de paix avec Israël ».

Gantz, s’exprimant lors d’une tournée dans le nord d’Israël, n’a pas précisé à quels commentaires libanais il faisait référence. Mais ils sont survenus un jour après que Claudine Aoun, fille du président libanais Michel Aoun, eut déclaré à la télévision Al Jadeed que la paix avec Israël serait envisageable si les questions en suspens étaient résolues.

Les propos de Mme Aoun ont été formulés avant le deuxième cycle de négociations sur la frontière maritime entre Israël et le Liban pour permettre l’exploration énergétique offshore, dont la première journée s’est achevée mercredi.

Le Hezbollah, qui est également une force majeure de la politique libanaise, a critiqué les discussions sur les frontières maritimes.

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