Noa Englander, 23 ans, Noam Efraim, 24 ans: Tués à la rave « dans les bras l’un de l’autre »
Ils étaient tombés amoureux pendant leur service militaire ; ils ont été assassinés au festival de musique électronique Supernova, le 7 octobre
Noa Englander, 23 ans et son petit ami, Noam Efraim, 24 ans, ont été assassinés par des terroristes du Hamas au festival de musique électronique Supernova, le 7 octobre.
Efraim, DJ, et Englander s’étaient rencontrés pendant leur service militaire. Le 7 octobre, ils s’étaient rendus à cette rave organisée dans le désert à l’occasion de la fête de Simhat Torah.
La mère de Noa, Lea Englander, a évoqué sur Facebook le deuil de « deux jeunes qui venaient juste de se lancer dans la vie et qui étaient venus danser, être heureux et prendre du plaisir ».
« Ils nous l’ont prise et elle n’avait même pas commencé à vivre sa vie », a ajouté sa mère. « C’était la fille la plus belle, la meilleure des filles, la plus intelligente… Elle était jeune, elle était prometteuse, elle était talentueuse, elle avait le cœur bon, elle était agréable et elle était aimée de tous. Tous ceux qui la connaissaient l’aimaient ».
« Noa et Noam ont été tués et ils sont morts dans les bras d’un de l’autre », a-t-elle continué. « Dans la vie et dans la mort, ils ne se sont pas séparés. C’est une perte énorme pour nous tous… Je ne peux pas croire qu’elle ne reverra jamais la lumière du jour, qu’elle ne verra plus le soleil, qu’elle ne verra plus le ciel, qu’elle ne verra plus les fleurs ».
Sharon Efraim, le père de Noam, a écrit, de son côté, sur Facebook qu’il ne « parvient pas à se faire à l’idée que nous faisons la shiva… Je sais que même aux cieux, tu rends les gens heureux et tu remontes le moral à tout le monde avec ta musique ».
Hiburim Productions, où Noam travaillait comme DJ, a évoqué « son sourire qui ne le quittait jamais, son énorme générosité, sa modestie et son professionnalisme, et cette manière unique de toujours dire ‘Oui’ à toutes les demandes, de s’assurer que les gens étaient heureux… Tu nous manques déjà ».
Tomer Englander, le frère de Noa, a écrit : « Je ne peux pas croire que tu n’es plus là ».
« On se souviendra de toi, de qui tu es, grâce à nos souvenirs, dans nos expériences et dans nos larmes qui ne cesseront plus de couler », a-t-il déclaré. « La souffrance nous accompagnera tous les jours… à chaque fois que nous nous retrouverons, à toutes les fêtes que nous ferons, lors de tous dans nos voyages dans le nord, à chaque fête, à chaque Shabbat, à chaque pas, à chaque souffle – pendant toute ma vie ».
« J’espère que tu prends soin de nous de là où tu es, avec Noam que tu aimais », a-t-il poursuivi. « Envoie-nous ta force ».