Israël en guerre - Jour 370

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Noam Raz, tué à Jénine en mai, recevra une citation militaire à titre posthume

Le commando de police sera honoré pour avoir sauvé la vie d'un commandant lors d'un échange de tirs avec des terroristes du Jihad islamique palestinien

Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.

Le commando de police, le sergent-major Noam Raz, 47 ans, tué lors d'une opération à Jénine, le 13 mai 2022. (Crédit : Police)
Le commando de police, le sergent-major Noam Raz, 47 ans, tué lors d'une opération à Jénine, le 13 mai 2022. (Crédit : Police)

Un commando de police tué lors de violents échanges de tirs entre les troupes israéliennes et des tireurs palestiniens dans le nord de la Cisjordanie en mai dernier recevra une citation militaire à titre posthume pour avoir sauvé son commandant lors d’un autre échange de tirs, un mois plus tôt.

Le sergent-major Noam Raz, 47 ans, vétéran depuis 23 ans de l’unité d’élite de la police antiterroriste Yamam, a été tué le 13 mai alors que les soldats israéliens menaient une opération comprenant des raids sur les maisons de suspects terroristes dans le village de Burqin, près de Jénine.

Le mois précédent, Raz avait participé à la tentative d’arrestation d’une cellule de membres du Jihad islamique palestinien dans le village d’Arraba, près de Jénine, au nord de la Cisjordanie, alors que des renseignements avaient révélé qu’ils s’apprêtaient à commettre une attaque terroriste en Israël.

Au cours des affrontements d’avril, le commandant de Raz a été pris pour cible dans un échange de tirs dans lequel il a été grièvement blessé par les hommes armés du Jihad islamique palestinien. Raz, qui était ambulancier secouriste dans l’unité antiterroriste d’élite Yamam, est parvenu à lui sauver la vie, selon la police.

Les responsables ont décrit les trois membres de la cellule comme des « bombes à retardement » prêtes à commettre un attentat. Quelques instants après avoir été abattus par l’unité, Raz a administré les premiers gestes de secours à son camarade dans un environnement hostile, selon la police.

Le surintendant principal S., commandant supérieur de l’unité antiterroriste de Yamam, s’adressant à la chaîne publique israélienne Kan, le 19 septembre 2021. (Crédit : La chaîne publique israélienne Kan)

Raz devrait recevoir une citation militaire du chef de la police, Kobi Shabtai, lors d’une cérémonie en novembre.

Un autre ambulancier secouriste qui faisait partie de la police et qui a contribué à sauver la vie du commandant recevra également une citation militaire lors de la cérémonie pour ses actions exceptionnelles au cours des deux dernières années, aux côtés de 70 autres récipiendaires.

La famille de Raz acceptera la citation militaire en son nom.

Le chef de la police israélienne Kobi Shabtai, à droite, lors des funérailles du sergent-major Noam Raz, officier de la police antiterroriste, à Jérusalem, le 15 mai 2022. (Crédit : Police israélienne)

Raz était un membre fondateur et un résident de l’implantation de Kida en Cisjordanie et a laissé derrière lui une femme et six enfants.

Il était salué par les dirigeants et les responsables israéliens comme l’un des meilleurs officiers de la police.

La mort de Raz est survenue dans un contexte de tensions accrues sur fond d’attaques terroristes en Israël et en Cisjordanie, où les forces israéliennes ayant multiplié les raids d’arrestation et d’autres actions antiterroristes qui, selon les Palestiniens, attisent la colère.

Les troupes israéliennes ont essuyé des tirs répétés lors de raids nocturnes en Cisjordanie. L’armée a lancé l’opération après une série d’attaques meurtrières qui ont tué 19 personnes entre la mi-mars et le début du mois de mai.

Selon un décompte du ministère de la Santé de l’Autorité palestinienne, au moins 98 Palestiniens ont été tués par les forces israéliennes depuis le début de l’année, dont 34 dans la seule région de Jénine.

Selon l’armée, la plupart d’entre eux étaient des Palestiniens armés ou des auteurs d’attaques terroristes, mais on compte également la célèbre journaliste d’Al Jazeera, Shireen Abu Akleh, qui avait la nationalité américaine et dont la mort accidentelle semble bien avoir été causée par un soldat israélien ainsi que des adolescents qui ont violemment protesté contre les raids israéliens.

Plus de 2 000 suspects ont été arrêtés depuis le début de l’année, selon l’agence de sécurité du Shin Bet.

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