Pramila Patten rencontre des ex-otages pour son enquête sur les crimes sexuels du Hamas
La représentante chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit promet d'utiliser tous les moyens à sa disposition pour faire libérer les otages

Une envoyée des Nations unies s’est engagée à utiliser tous les moyens à sa disposition pour obtenir la libération des otages encore détenus par des groupes terroristes dans la bande de Gaza, lors d’une visite au Forum des familles d’otages et de disparus mercredi, selon les médias.
Pramila Patten, représentante spéciale des Nations unies chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit, a rencontré des otages qui ont été relâchés par le Hamas et des proches de ceux qui sont toujours retenus en otage à Gaza depuis le 7 octobre.
Selon Ynet, Patten a écouté les témoignages d’otages libérés et des représentants de leurs familles. Elle a promis d’œuvrer à la libération des 132 otages enlevés par le Hamas et ses complices lors de l’assaut brutal qui s’est déroulé le jour de Simhat Torah.
Elle a ensuite rencontré la capitaine (Rés.) Avigail Bar Asher, cheffe de l’équipe d’identification des victimes du rabbinat militaire à la base Shura de l’armée israélienne, près de Ramle, afin d’entendre son témoignage sur le traitement des preuves médico-légales des massacres du 7 octobre.
Patten était en Israël pour enquêter sur une série de violences sexuelles commises par le Hamas le 7 octobre, recueillir des informations et « identifier des pistes de soutien », selon le porte-parole du secrétaire général des Nations unies.
Au cours de son voyage, Patten devait rencontrer des survivantes, des témoins et des représentants des forces de sécurité afin de recueillir des preuves des violences sexuelles commises sur des femmes et des hommes lors de l’attaque du Hamas du 7 octobre, a déclaré le ministère des Affaires étrangères lundi.
According to international law, the use of sexual violence is considered a war crime. Thank you UN Special Representative on Sexual Violence in Conflict, Pramila Patten, for visiting Israel with the aim of studying closely the horrific, systematic, and extensive sexual and… pic.twitter.com/BGIRfUzWGX
— יצחק הרצוג Isaac Herzog (@Isaac_Herzog) January 29, 2024
L’envoyé de l’ONU devait également visiter le sud d’Israël, où des milliers de terroristes palestiniens ont déclenché leur attaque, tuant environ 1 200 personnes, pour la plupart des civils et dont la plus jeune avait 10 mois. Les terroristes ont massacré des familles entières dans leurs maisons, violé et agressé sexuellement les victimes, et torturé ou mutilé certaines d’entre elles au cours de la folie meurtrière qui a duré plusieurs heures.
Au cours de l’attaque, les terroristes ont également pris 253 otages, dont 132, selon Israël, se trouveraient encore à Gaza. 29 ont été déclarés morts. Le plus jeune otage, Kfir Bibas, a un an.
Israël a critiqué les Nations unies pour ne pas avoir réagi assez rapidement aux récits de victimes de viols et d’agressions sexuelles lors de l’incursion du Hamas en Israël.

Les autorités israéliennes enquêtent sur les crimes sexuels commis lors de l’attaque la plus meurtrière qu’ait connue le pays, sur la base de preuves accablantes fournies par des témoins oculaires et des images enregistrées par le groupe terroriste palestinien lui-même.
Outre les témoignages, la police dispose de preuves vidéo, de témoignages de terroristes et de photographies des corps des victimes qui indiquent tous une agression sexuelle.
Des otages libérés ont également raconté en détail les agressions sexuelles dont ils ont été victimes.
À la suite de l’attaque du 7 octobre, Israël a lancé une campagne militaire visant à détruire le Hamas, qui a tué au moins 26 000 personnes dans l’enclave palestinienne, selon le ministère de la santé du territoire dirigé par le Hamas. Ces chiffres ne peuvent être vérifiés de manière indépendante et sont censés inclure à la fois des civils et des membres du Hamas tués à Gaza, y compris à la suite de tirs de roquettes ratés par les groupes terroristes eux-mêmes.
Les forces israéliennes affirment avoir tué plus de 10 000 agents à Gaza, en plus du millier de terroristes qui se trouvaient à l’intérieur d’Israël le 7 octobre.