Rivlin prône la coopération et la fin des violences dans les villes arabes
Le président a accueilli des leaders musulmans, des dignitaires lors du repas de l'Iftar. Il a expliqué qu'Israël a le devoir d'apporter la sécurité à tous ses citoyens

Accueillant un repas en conclusion de la 17ème journée du jeûne du Ramadan lundi soir, le président Reuven Rivlin a appelé à la coopération entre l’état et les dirigeants arabes pour déraciner la violence dans les villes arabes.
Le rendez-vous du dîner traditionnel de l’Iftar a lieu chaque année à la résidence présidentielle. Le chef de l’état israélien a profité de cette opportunité pour évoquer le crime en plein essor dans les communautés arabes.
« Nous ne parviendrons pas à déraciner cette violence sans une coopération complète entre les parties, avec les forces de sécurité et d’application de la loi en Israël dont le devoir est d’apporter un sentiment de sécurité à tous les citoyens et aussi avec les dirigeants politiques et civils arabes », a déclaré Rivlin.
Le président a indiqué que les Arabes israéliens vivaient actuellement une période particulièrement difficile en termes de violence.
Samedi, des milliers de personnes habitant dans la ville arabe de Kafr Qassem ont manifesté contre le crime rampant et l’échec de la police à en venir à bout.
« Nous nous rencontrons ici à un moment qui n’est pas facile », a-t-il expliqué.
« L’opinion publique arabe en Israël dénonce le fléau d’une violence rampante dans les villes arabes, avec l’infiltration des groupes criminels qui impacte la vie des innocents. Je suis peiné par cette grave détresse. Un sentiment personnel de sécurité est l’une des conditions de base d’une existence normale. Et pour vivre dans une société appropriée. »

Mazen Ganim a pour sa part déploré la prolifération des armes à feu illégales.
« Ce sont des milliers d’armes qui circulent au sein des communautés », a-t-il indiqué. « Nous faisons ce qui est en notre pouvoir pour mettre au pas les armes illégales. C’est un cancer malin ».
Parmi les autres invités à ce repas de l’Iftar, les ambassadeurs en Israël de l’Egypte, de la Jordanie, de la Turquie, du Kazakhstan, ainsi que des qadis, les chefs d’autorités régionales, des représentants de l’armée, de la police, des services des prisons ainsi que des personnalités de haut-rang de l’industrie israélienne, des universitaires, des professeurs et des docteurs.