Selon Aliza Bin Noun, la crise qatarie rapproche Israël des pays du Golfe et de l’Egypte
Dans un entretien avec Euronews, la diplomate note que la 'menace iranienne' soude les pays de la région autour d'une 'convergence d’intérêts'

La mise au ban du Qatar par les pays du Golfe et l’Egypte, accusé par eux d’alimenter financièrement des groupes terroristes et d’entretenir de trop étroites relations avec l’adversaire iranien, pourrait ouvrir la voie à de nouvelles collaborations, selon Aliza Bin Noun, ambassadrice d’Israël en France.
« La raison pour laquelle ces pays ont décidé de rompre leurs liens diplomatiques avec le Qatar était la relation entre le Qatar et l’Iran et le soutien du Qatar au terrorisme, » résume la diplomate en poste à Paris à la chaîne Euronews.
« La position d’Israël vis-à-vis de l’Iran est très claire : pour nous l’Iran est une menace de par leur engagement et leur soutien grandissant au Hamas et au Hezbollah ainsi qu’avec leurs essais de missiles balistiques (…). Si l’objectif de ces pays était de manifester contre l’Iran alors Israël est tout à fait sur la même ligne ».
Selon Aliza Bin Noun, faisant écho à des propos tenus quelques jours plus tôt par le ministre israélien de la Défense Avigdor Liberman, « il existe une convergence d’intérêts entre ces pays et nous car nous partageons la même menace. En revanche, le type de collaborations possible n’a pas encore été clarifié. »