Selon le chef des Gardiens de la révolution islamique, Israël « creuse sa propre tombe »
Hossein Salami estime qu'Israël "est le berceau du terrorisme et a été créé à partir de meurtres et d'assassinats"
Lundi, dans le sillage de l’assassinat du chef du bureau politique du groupe terroriste palestinien du Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran, le chef du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le bras armé de l’Iran, a menacé Israël sans détour.
Hossein Salami, qui s’adressait à des journalistes au cours d’un événement à l’occasion de la Journée des journalistes, a indiqué qu’Israël « creusait sa propre tombe » par ses actions dans sa guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas dans la bande de Gaza.
« Quand ils seront frappés, ils comprendront qu’ils commettent des erreurs. Ils font des erreurs tout le temps », a affirmé Salami. « Ils verront le résultat de leur erreur. Ils verront quand, comment et où ils obtiendront leur réponse. »
Salami a également évoqué les soupçons qui pèsent depuis longtemps sur l’existence d’un projet d’assassinat israélien visant les scientifiques nucléaires iraniens, dans le contexte des inquiétudes suscitées par le programme atomique du pays. En effet, l’Iran enrichit actuellement de l’uranium à des niveaux plus proches que jamais de ceux de l’armement atomique, à savoir à des niveaux qui n’ont aucune utilité civile, tout en affirmant que son programme est pacifique.
Selon l’AIEA, l’Iran est le seul État non doté d’armes nucléaires à enrichir de l’uranium jusqu’au niveau élevé de 60 % – tout près de la qualité militaire – tout en continuant à accumuler d’importants stocks d’uranium.
« Israël est le berceau du terrorisme et a été créé à partir de meurtres et d’assassinats », a-t-il affirmé. « Ils pensent qu’ils peuvent tuer les scientifiques nucléaires d’un autre pays et empêcher ce pays de s’engager sur la voie de la technologie nucléaire pacifique. Ils pensent qu’en tuant le chef d’un groupe de résistance […] dans un autre pays, cela leur donnera plus de temps pour vivre. »
« Ils ne font que creuser leur propre tombe », a-t-il asséné.