Sergent-chef Yuval Gabay, 35 ans : grand ami des chiens et fan de Hapoel Tel Aviv
Tué alors qu'il se rendait à son poste de réserviste en Cisjordanie le 7 octobre
Le sergent-chef (Rés.) Yuval Gabay, 35 ans, résident de Rehovot, a été tué par balle en Cisjordanie le 7 octobre après avoir été rappelé au service de réserve ce jour-là.
Il laisse derrière lui sa petite amie de longue date, Tair, ses parents Milka et Shabtay, et ses jeunes frères et sœurs Alon et Yael.
Ses funérailles ont eu lieu à Holon le 16 octobre, mais il a été enterré dans le carré militaire du cimetière du kibboutz Reïm, où il a grandi. L’enterrement s’est déroulé sous haute sécurité et dans l’obscurité, le kibboutz ayant été évacué depuis le début des hostilités.
Yuval, qui travaillait dans l’immobilier, était connu pour son amour des animaux, sa joie de vivre et son humour cynique, mais aussi comme supporter inconditionnel de Hapoel Tel Aviv.
Son père, Shabtay, a écrit sur Facebook « ma famille bien-aimée et moi-même avons subi une lourde perte avec la mort de mon fils aîné, Yuval, samedi, qui venait d’être rappelé comme réserviste ».
Shabtay a ajouté que « le ciel s’est abattu sur nous et sur la famille, proche ou élargie. Yuval était notre fils bien-aimé, respectueux, moral, un athlète, un fan, une personne spéciale dont les grandes qualités ne peuvent être décrites avec des mots ».
« Notre Yuval n’est plus là, et sa mort a engourdi mes deux mains, si seulement j’avais pu partir à sa place », a poursuivi son père. « Je ne serai fort que pour mes proches… nos vies ne seront plus jamais les mêmes ».
Sa cousine, Cochi Mizrachi, a mentionné dans un message sur Facebook de ses visites à Yuval et à sa famille au kibboutz pendant leur enfance, un endroit qui était « comme le jardin d’Eden ».
« Depuis que nous avons appris que tu as été tué, nous, toute la famille élargie des Gabay, sommes en état de choc, nous vivons un cauchemar. Tes parents Milka et Shabtay sont brisés, et Tair, ta petite amie depuis 15 ans, est détruite. Ta sœur Yael et ton frère Alon ont du mal à retrouver la paix », a-t-elle écrit. « Je ne t’oublierai jamais. Jamais. »
Lors de ses funérailles, son frère, Alon Gabay, a déclaré : « J’ai adoré être ton petit frère, si proche en âge, différent mais semblable à toi. J’aimais nos éternelles compétitions : Qui était le meilleur en sport, qui était le plus beau, qui était le plus fort physiquement ».
« Ici, à ton enterrement, je me dois de reconnaître que c’est toi qui étais le plus fort », a-t-il ajouté. « Mais ne te réjouis pas trop vite : depuis une semaine, on m’a appelé Yuval à plusieurs reprises. Plusieurs personnes m’ont dit que je riais, bougeais et agissais comme toi. Cela m’a fait très plaisir, car cela signifie peut-être que quelque chose de toi est resté avec nous, avec moi ».
La petite amie de Yuval, Tair Dinur, a écrit sur Facebook qu’il « était tout pour moi, la lumière et la joie de ma vie. Je n’ai pas les mots pour décrire l’énormité de cette perte. Je ne peux pas vivre sans toi, je ne peux pas respirer sans toi. Comment puis-je continuer à vivre sans ma moitié ? Ton amour était la source de ma vie ».
Après 15 ans de vie commune, elle a écrit : « Je n’arrive pas à trouver les mots pour me séparer de toi parce que je ne veux pas me séparer de toi, je ne suis pas prête à me séparer de toi. Il y a tant de choses que je veux te dire, s’il te plaît, reviens. Dis-moi que c’était une erreur. Je ne suis pas entière sans toi. »