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Les victimes du 7 octobre

Sgt. Maj. Yulia Vakser, 37 ans : Une policière guerrière et une mère dévouée

Tuée alors qu'elle travaillait au Festival Supernova, à proximité du kibboutz Reïm, le 7 octobre 2023

La sergent-major de la police israélienne Yulia Vakser, tuée alors qu'elle travaillait au Festival Supernova à proximité du kibboutz Reïm le 7 octobre 2023. (Crédit : Facebook)
La sergent-major de la police israélienne Yulia Vakser, tuée alors qu'elle travaillait au Festival Supernova à proximité du kibboutz Reïm le 7 octobre 2023. (Crédit : Facebook)

La sergent-major de la police israélienne Yulia Vakser, 37 ans, chef de bureau du Directorat des Opérations du district sud, originaire de Beer Sheva, a été tuée en combattant des terroristes palestiniens du Hamas au Festival Supernova, à proximité du kibboutz Reïm, le 7 octobre.

Ce matin-là, Yulia effectuait une garde à la rave-party. Bien que son service devait se terminer à 6 heures du matin, elle était restée sur place. « Grâce à son calme, elle a sauvé la vie de nombreux festivaliers », a déclaré à Ynet le commandant de police Amir Klein. « Elle a été la première à m’alerter depuis la fête au sujet des terroristes qui tiraient et des meurtres. Grâce à elle nous avons compris qu’un massacre était en cours à Reïm. »

Klein a ajouté que la « demande de Vakser d’envoyer des renforts, alors qu’elle était sous les tirs, m’a permis de me mettre en relation avec l’armée et d’envoyer des forces sur place », notant qu’elle avait envoyé des photos de ceux qui avaient été tués ou blessés. « Et grâce à elle, j’ai compris à quel point il était urgent d’envoyer des forces à Reïm pour sauver les jeunes encore en vie qui n’avaient nulle part où se cacher. »

Il a indiqué que vers 9 heures du matin, elle lui avait envoyé un message disant « priez pour moi », et qu’au bout d’une demi-heure, elle ne répondait plus. Son téléphone a ensuite été géolocalisé à Gaza.

« Yulia était une femme merveilleuse, une véritable guerrière, dans la vie comme dans la mort », a affirmé Klein. « Pendant son jour de congé, elle est allée gagner de l’argent et assurer la sécurité des participants au festival. Elle s’est occupée de ses parents, de sa famille. Elle a pris sur elle de subvenir aux besoins de sa famille pour qu’elle ne manque de rien. »

Il a fallu plus d’une semaine pour que son corps soit retrouvé et identifié, alors que sa famille pensait qu’elle avait été enlevée. Son corps a été identifié en partie grâce aux tatouages qu’elle portait des noms de ses enfants.

Yulia laisse dans le deuil son époux, Samuel Daunov, et leurs deux enfants, Shirel, 12 ans, et Liron, 8 ans, ainsi que ses parents, Alexander et Yelena, et une sœur, Victoria. Elle a été enterrée le 18 octobre à Beer Sheva.

Née en Ukraine, elle s’était installée en Israël en 1996 avec sa famille, alors qu’elle était enfant. Elle avait rejoint la police dans le cadre de son service militaire obligatoire en 2005, et y était restée pendant près de 20 ans, jusqu’à ce qu’elle soit tuée.

L’une de ses proches, Svetlana, a écrit sur Instagram : « Yulechka, notre chère fille. Douce, gentille, drôle et si brillante (…) chaleureuse comme le soleil (…) Le monde s’est assombri sans ton sourire (…) notre ange, repose en paix. »

Son mari, Samuel, a déclaré à la chaîne publique Kan que Yulia n’avait pas réfléchi à deux fois avant de rester au festival pour aider après la fin de son service : « Elle a décidé de rester. Bien sûr, elle n’a pas pensé autrement. C’est une héroïne, elle a toujours été une femme comme ça. Même si elle n’était pas un agent de terrain, elle était généralement au commissariat. »

Samuel a déclaré qu’à 9h14, elle lui avait envoyé un dernier message : « ‘Prends soin des enfants, je vous aime tous’, avait-elle écrit. Et c’est tout. Ce sont les derniers mots que j’ai reçus d’elle. »

« Elle était la lumière de la maison, notre pilier principal », a-t-il ajouté.

« Une mère très influente à la maison, à un niveau qu’il est difficile de décrire. Les enfants étaient tout pour elle. C’était également une femme très heureuse. Je ne sais pas ce que nous ferons sans elle maintenant. »

Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.

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