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Smotrich : La normalisation avec Ryad ne se fera pas s’il exige un État palestinien

Selon le ministre des Finances, Donald Trump "comprend l'obligation d'assurer l'existence future d'Israël", et cela implique l'abandon du paradigme des deux États

Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.

Le ministre des Finances Bezalel Smotrich assistant à une réunion de la commission des Finances de la Knesset, à Jérusalem, le 16 septembre 2024. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
Le ministre des Finances Bezalel Smotrich assistant à une réunion de la commission des Finances de la Knesset, à Jérusalem, le 16 septembre 2024. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, a déclaré lundi qu’Israël n’accepterait pas un accord de normalisation avec l’Arabie saoudite s’il exigeait la création d’un État palestinien.

« Si c’est un obstacle à l’accord, alors l’accord ne se fera pas », a-t-il déclaré à Bloomberg lors d’une rare interview accordée à un média étranger.

Alors que des responsables américains et arabes ont déclaré au Times of Israel qu’avant la guerre menée contre le groupe terroriste palestinien du Hamas à Gaza, l’Arabie saoudite était prête à accepter qu’Israël prenne des mesures qui ouvrent la voie à la création d’un État palestinien en échange d’une normalisation, Ryad a augmenté le prix de la composante palestinienne de l’accord au cours de l’année écoulée, soulignant sans ambiguïté qu’elle n’accepterait pas de reconnaître Israël sans qu’un État palestinien ne soit créé.

Smotrich a déclaré à Bloomberg que l’administration entrante de Donald Trump « comprenait l’obligation d’assurer l’existence future d’Israël », ajoutant que cela impliquait l’abandon du paradigme des deux États.

L’administration du président américain Joe Biden et une grande partie de la communauté internationale ont soutenu le renforcement de l’Autorité palestinienne (AP) afin qu’elle reprenne le contrôle de la bande de Gaza.

Smotrich a déclaré à Bloomberg que le Premier ministre Benjamin Netanyahu et lui s’opposaient à cette idée. Tous deux ont assimilé l’AP, qui soutient une solution à deux États, au Hamas. Netanyahu a en revanche suggéré que des pays arabes comme les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite contribuent à l’administration de Gaza après la guerre, mais ces pays et d’autres dans la région ont déclaré à de multiples reprises qu’ils ne prendraient pas part à la gestion de l’après-guerre ou à la reconstruction de Gaza sans la participation de l’AP.

En ce qui concerne la Cisjordanie, où quelque 160 000 Palestiniens n’ont pas le droit de reprendre leur travail en Israël et dans les implantations depuis le pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël, Smotrich a déclaré que cette interdiction ne serait pas levée.

Alors qu’Amir Yaron, le gouverneur de la Banque centrale d’Israël, s’est prononcé contre cette décision en raison des répercussions pour l’économie et le secteur de la construction israéliens, Smotrich estime que cette décision sera payante à long-terme. « Ce sera une année ou deux difficiles, mais le secteur de la construction finira par émerger avec de meilleures technologies et une plus grande productivité », a-t-il déclaré à Bloomberg.

Le ministre des Finances a également insisté sur le fait que l’économie israélienne restait forte, bien que plusieurs grandes agences de notation aient abaissé la cote de crédit du pays au cours des derniers mois.

« Il est important pour moi que nos partenaires, qu’ils soient investisseurs en Israël ou à l’étranger, sachent que nous avons les choses bien en main », a-t-il déclaré.

Soulignant que le shekel a augmenté de 8 % par rapport au dollar vendredi dernier, Smotrich a affirmé que le Fonds monétaire international (FMI) et les agences de notation de crédit « se méprennent sur l’économie israélienne ».

Smotrich a également souligné qu’en octobre, le financement du secteur de la haute technologie a atteint 9 milliards de dollars en glissement annuel, ce qui le place en quatrième position derrière la Silicon Valley, New York et Boston : « L’économie fonctionne bien mieux que ce que l’on aurait pu attendre. »

Il a également affirmé que la victoire de Trump offrait l’occasion de renverser la République islamique d’Iran : « Nous devons nous occuper de la tête de pieuvre et éliminer le régime iranien. »

« Nous devrions nous aligner sur ce point avec la nouvelle administration Trump. Le monde occidental ne peut pas se permettre un régime dictatorial qui cherche à se doter d’armes nucléaires et menace de nous détruire », a déclaré Smotrich.

Le mois dernier, Brian Hook a déclaré que l’administration Trump ne cherchait pas à obtenir un changement de régime en Iran, mais qu’elle adopterait une ligne beaucoup plus dure à l’égard de Téhéran.

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