Israël en guerre - Jour 423

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Un ex-conseiller dit que Trump veut affaiblir l’Iran et remettre « l’accord du siècle » sur la table

Brian Hook, qui devrait diriger la transition de Trump au département d'État, accuse Biden d'avoir "apaisé et accommodé" l'Iran, conduisant à l'échec de la dissuasion

L'ancien président Donald Trump et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu assistant à la cérémonie de signature des Accords d'Abraham, sur la pelouse sud de la Maison Blanche, à Washington, le 15 septembre 2020. (Crédit : Alex Brandon/AP/Archives)
L'ancien président Donald Trump et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu assistant à la cérémonie de signature des Accords d'Abraham, sur la pelouse sud de la Maison Blanche, à Washington, le 15 septembre 2020. (Crédit : Alex Brandon/AP/Archives)

Brian Hook, l’envoyé spécial de Donald Trump pour l’Iran durant le premier mandat du président nouvellement élu, a dit jeudi que son ancien patron n’avait « aucun intérêt pour un changement de régime » à Téhéran mais qu’il voulait isoler et affaiblir la République islamique, et qu’il était à prévoir que le plan de paix, surnommé « accord du siècle » par l’administration pour résoudre le conflit israélo-palestinien, sera remis sur la table une fois Trump de retour à la Maison-Blanche en janvier.

S’exprimant sur CNN, Hook a refusé de se prononcer sur tout rôle futur dans la seconde administration de Trump, bien que la chaîne ait rapporté mercredi qu’il dirigerait l’équipe de transition du département d’État, citant trois sources informées.

Sans revendiquer d’informations privilégiées, l’ancien responsable du département d’État a affirmé que les intentions de Trump en matière de politique étrangère étaient « évidentes », rappelant les décisions prises par Trump durant son premier mandat, de 2017 à 2021.

« Le président républicain s’est montré très ferme envers l’Iran, quittant l’accord nucléaire et lançant une campagne de sanctions pour exercer une ‘pression maximale’ sur le pays. Il a renforcé les liens avec les États arabes sunnites et négocié les accords d’Abraham entre Israël et plusieurs pays musulmans. »

« Le président Trump comprend que le principal facteur d’instabilité au Moyen-Orient est le régime iranien », a déclaré Hook.

Selon lui, l’administration Biden a, au contraire, adopté une « politique d’apaisement et de conciliation » envers l’Iran, entraînant « un échec de la dissuasion » puisque « la menace de force militaire n’est plus crédible pour personne ».

L’Iran soutient le groupe terroriste palestinien du Hamas, qui a attaqué Israël l’année dernière, déclenchant la guerre actuelle, ainsi que le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, qui a rejoint le combat un jour après le pogrom du Hamas, en plus d’autres groupes terroristes dans la région. Depuis le début de la guerre, l’Iran a lui-même lancé deux attaques directes contre Israël.

Hook a exprimé une opinion positive sur les États du Golfe, notamment de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu rencontre Brian Hook, envoyé spécial américain pour l’Iran, à Jérusalem, le 15 novembre 2018. (Crédit : Amos Ben Gershom/GPO)

« Le Golfe est, selon moi, la région la plus dynamique sur le plan économique et la plus vibrante culturellement dans le monde aujourd’hui », a-t-il dit, ajoutant que « l’extrémisme et l’idéologie révolutionnaire » du régime iranien restent les principaux obstacles au développement régional.

Il a accusé l’administration Biden d’avoir « creusé le fossé entre les partenaires de l’Amérique, en traitant certains pays en parias et en leur faisant la morale sur leur mode de vie ».

Ces commentaires font vraisemblablement référence aux critiques de la Maison-Blanche sur la conduite d’Israël dans la guerre contre le Hamas à Gaza, ainsi qu’aux sanctions contre des extrémistes israéliens en Cisjordanie accusés de violations des droits de l’homme envers les Palestiniens.

Au début de son mandat, Biden s’est montré très critique envers l’Arabie saoudite et d’autres pays pour leurs violations des droits de l’homme, les avertissant qu’ils devraient améliorer leur bilan s’ils voulaient maintenir de bonnes relations avec les États-Unis.

Le président américain Donald Trump reçoit la médaille de l’Ordre d’Abdulaziz al-Saud de la part du roi d’Arabie saoudite Salman bin Abdulaziz al-Saud à la Cour royale saoudienne à Ryad, le 20 mai 2017. (Crédit : MANDEL NGAN/AFP)

Hook a confié à CNN que le plan de paix de Trump pour résoudre le conflit israélo-palestinien – surnommé « l’accord du siècle » – serait probablement remis sur la table lors du second mandat de Trump, même si le pogrom du Hamas semblait avoir affaibli le soutien à une solution à deux États.

Ce plan, élaboré en grande partie par Jared Kushner, gendre et conseiller principal de Trump, et dévoilé en 2020, prévoyait qu’Israël annexe toutes ses implantations en Cisjordanie, tout en offrant aux Palestiniens la possibilité de former un État semi-contigu sur le reste du territoire.

Bien que rejeté rapidement par l’Autorité palestinienne (AP), ce projet avait été accueilli avec réserve par Benjamin Netanyahu. Les alliés pro-implantations de Netanyahu, aujourd’hui au sein de sa coalition, s’étaient également opposés à cette proposition, en raison de la perspective de création d’un État palestinien.

Carte conceptuelle « Vision pour la paix » publiée par l’administration Trump le 28 janvier 2020.

Lors d’une interview à CNN, Brian Hook, ancien envoyé spécial de Trump pour l’Iran, a été interrogé sur les récentes déclarations du ministre des Affaires étrangères saoudien, qui a affirmé que toute normalisation avec Israël nécessiterait la création d’un État palestinien.

S’appuyant sur le plan de paix de 2020, Hook a affirmé à CNN « qu’une bonne partie de ce travail reste pertinent », ajoutant que la proposition répondait aux exigences de Ryad pour normaliser ses relations avec Israël.

Hook reconnaît néanmoins que personne ne semble « vraiment d’humeur » à discuter d’une solution à deux États depuis le pogrom du Hamas, le 7 octobre dernier, au cours duquel des milliers de terroristes dirigés par le Hamas ont envahi le sud d’Israël depuis Gaza, assassinant plus de 1 200 personnes et prenant 251 otages, ce qui a déclenché la guerre en cours.

« En ce moment, de nombreux Israéliens sont préoccupés par d’autres priorités, notamment leur sécurité et comment se protéger face au terrorisme barbare dont ils ont été victimes le 7 octobre », a-t-il déclaré.

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