Starmer salue le rôle de Trump dans le cessez-le-feu « historique » à Gaza
Les deux dirigeants ont souligné « l'importance de travailler ensemble » afin d'obtenir la paix au Proche-Orient

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a salué dimanche le « rôle » du président américain Donald Trump dans l’obtention d’un cessez-le-feu « historique » à Gaza, lors d’un appel téléphonique où les deux dirigeants ont souligné « l’importance de travailler ensemble ».
Le travailliste, qui est arrivé aux affaires en juillet dernier, « a rendu hommage au rôle joué par le président Trump dans l’obtention d’un cessez-le-feu historique et d’un accord sur les otages à Gaza », selon un communiqué de Downing Street.
Le président américain s’est de son côté félicité de la libération de l’ex-otage israélo-britannique Emily Damari, libérée la semaine dernière après plus de 15 mois de captivité.
Toujours selon Downing Street, les deux hommes ont discuté de l’importance « de travailler ensemble pour la sécurité du Proche-Orient ».
Starmer n’avait pas réagi dimanche soir à la proposition du nouveau locataire de la Maison Blanche d’envoyer les Palestiniens de Gaza vers l’Égypte et la Jordanie.
Plus globalement, les deux hommes ont reconnu « l’importance des liens étroits et chaleureux » entre le Royaume-Uni et les États-Unis et « ont convenu de se rencontrer prochainement ».

La presse britannique évoque depuis des semaines l’hypothèse d’une visite d’État qui se tiendrait dans le courant de l’année.
Le président américain, connu pour être un grand fan de la famille royale britannique, a d’ailleurs fait part à Keir Starmer de son « respect » et son « affection » pour cette dernière.
Cet entretien intervient quelques heures après les louanges de Donald Trump en direction de Keir Starmer.
« Je trouve qu’il a fait du très bon travail jusqu’à présent », a dit Trump à la presse à bord de l’avion présidentiel Air Force One au sujet du Premier ministre du Royaume-Uni. « Je l’aime beaucoup », a-t-il ajouté.

Le gouvernement britannique, aux affaires depuis juillet dernier, tente de nouer de bonnes relations avec l’équipe de Donald Trump en dépit de nombreuses divergences.
Il espère faire oublier les nombreuses sorties peu flatteuses de la part de responsables du Labour à l’égard du président.
Le chef de la diplomatie britannique David Lammy, qui avait en 2018 qualifié Trump de « tyran à perruque », a rendu hommage cette semaine à la « grâce incroyable », dont l’Américain aurait fait preuve lors d’un dîner avec lui et Starmer en septembre à New York.
Le gouvernement britannique s’est abstenu de critiquer les premières mesures prises par le milliardaire républicain depuis son retour à la Maison Blanche lundi.