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Syrie : raids israéliens présumés sur une infrastructure militaire

L'opération a fait deux morts syriens, dans une région où le régime d'Assad est accusé de développer des armes chimiques

Un avion F-16 de l'armée de l'air israélienne pendant une démonstration, le 31 décembre 2015. (Crédit : Hagar Amibar/Israel Air Force/Flickr)
Un avion F-16 de l'armée de l'air israélienne pendant une démonstration, le 31 décembre 2015. (Crédit : Hagar Amibar/Israel Air Force/Flickr)

Des raids aériens israéliens menés avant l’aube contre une infrastructure militaire ont fait deux morts jeudi dans l’ouest de la Syrie, région où le régime est accusé de développer des armes chimiques, a rapporté l’armée syrienne.

« Des avions de guerre israéliens ont tiré à 02h42 des missiles depuis l’espace aérien libanais, ciblant une de nos positions militaires à proximité de Mesyaf, et ont provoqué des dégâts matériels et la mort de deux membres du site », a affirmé l’armée syrienne dans un communiqué.

Mesyaf est une localité située à environ 60 kilomètres à l’est de la ville côtière de Tartous, où l’allié russe du régime de Bashar el-Assad compte une base navale.

L’armée syrienne dispose pour sa part d’un site militaire au nord de Mesyaf qui comprend un camp d’entraînement et une branche du Centre de recherches et d’études scientifiques de Syrie (SSRC).

Les Etats-Unis ont accusé le SSRC de développer du gaz sarin, une arme qui selon l’ONU a été utilisée pour une attaque chimique meurtrière sur la localité syrienne de Khan Cheikhoun le 4 avril.

Des enfants syriens soignés après une attaque à l'arme chimique présumée à Khan Sheikhun, une ville tenue par les rebelles de la province d'Idleb, le 4 avril 2017. (Crédit : Mohamed al-Bakour/AFP)
Des enfants syriens soignés après une attaque à l’arme chimique présumée à Khan Sheikhun, une ville tenue par les rebelles de la province d’Idleb, le 4 avril 2017. (Crédit : Mohamed al-Bakour/AFP)

Mercredi, des enquêteurs de l’ONU ont indiqué pour la première fois que le gouvernement syrien était responsable de cette attaque de Khan Cheikhoun, accusant Damas de « crime de guerre ».

« Toutes les preuves disponibles permettent de conclure qu’il existe des motifs raisonnables de croire que les forces aériennes ont lancé une bombe dispersant du gaz sarin », écrivent les enquêteurs, qui ont recueilli des milliers de témoignages de victimes, de documents et de photos satellites.

L’armée syrienne ne fait pas mention du SSRC dans son communiqué jeudi. Le gouvernement a dénoncé les accusations de recours à l’arme chimique à Khan Cheikhoun comme « des fabrications ».

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