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Trente eurodéputés demandent à l’ONU d’abandonner l’UNRWA

Le courrier, écrit par l'eurodéputée française Céline Imart, est notamment signé par François-Xavier Bellamy et Nadine Morano, membres des Républicains

Le Parlement européen à Strasbourg, le 9 mai 2023. (Crédit : Jean-Francois Badias/AP)
Le Parlement européen à Strasbourg, le 9 mai 2023. (Crédit : Jean-Francois Badias/AP)

Trente députés européens réclament, dans un courrier au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, de mettre fin à l’action de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), estimant qu’elle a « contrevenu à toutes ses missions », a appris l’AFP jeudi.

« Suite à la libération tant attendue des otages israéliens détenus par l’organisation terroriste Hamas, la presse a alerté la communauté internationale sur le fait que ces otages étaient retenus captifs dans les locaux de l’UNRWA, agence dont vous avez la charge », écrit l’eurodéputée française Céline Imart dans ce courrier daté du 27 janvier, cosigné par 29 de ses collègues.

Elle en déduit que l’UNRWA a « aidé une organisation terroriste à cacher des otages, ce qui est politiquement, moralement et juridiquement hautement répréhensible ». Elle demande à Antonio Guterres de mettre « un terme aux opération de l’UNRWA », afin de ne pas « ternir » les « valeurs » de l’ONU.

Le courrier est notamment signé par François-Xavier Bellamy et Nadine Morano, membres des Républicains, et par des eurodéputés issus du Parti populaire européen (droite), des Patriotes pour l’Europe et des Conservateurs et réformistes européens (extrême-droite). Une députée de gauche est également signataire, la socialiste roumaine Maria Grapini.

Cette demande intervient alors qu’Israël a mis fin jeudi à l’action de l’UNRWA sur son territoire, conséquence d’une loi votée en octobre. Cette loi n’interdit pas l’activité de l’UNRWA en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.

Fin janvier 2024, les autorités israéliennes avaient accusé douze employés de l’UNRWA d’implication dans l’attaque du 7-Octobre, déclenchant une tempête contre l’agence. Sept autres noms avaient ensuite été ajoutés. Une enquête onusienne avait établi en août que neuf membres de son personnel « pourraient avoir été impliqués ». Mais le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a dit regretter une décision « manifestement déraisonnable et contradictoire avec les obligations internationales d’Israël ».

Établie en décembre 1949, l’agence vient en aide aux réfugiés palestiniens, contraints à l’exode après la création d’Israël en 1948. Elle fournit des services publics, en matière de santé et d’éducation notamment, à près de six millions de Palestiniens, dans la bande de Gaza, la Cisjordanie et à Jérusalem-Est, ainsi qu’au Liban, en Syrie et en Jordanie.

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