Un clip généré par l’IA imagine tous les otages en liberté et un nouveau Moyen-Orient
Yoni Bloch et Barak Feldman ont mis leurs espoirs et leurs rêves en musique dans « Happy Ending », qui imagine les otages de retour chez eux, des fêtes sur le mont du Temple, et un Moyen-Orient dans lequel le service militaire ne serait plus nécessaire
Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »

Alors que les Israéliens attendent avec impatience la nouvelle d’un éventuel accord sur la libération des otages détenus par le groupe terroriste palestinien du Hamas, le musicien Yoni Bloch a sorti sa dernière chanson, « Happy Ending », qui s’accompagne d’un clip généré par l’intelligence artificielle (IA) qui imagine tous les otages restants rentrer à la maison, et un nouveau Moyen-Orient.
La chanson évoque la possibilité d’une fin heureuse aux quinze derniers mois, en imaginant les rues du pays remplies de personnes brandissant des drapeaux israéliens et des ballons en signe de célébration.
Le clip généré par l’IA montre des reporters de télévision célèbres sur les lieux de la libération des otages, des avions de chasse traçant dans le ciel des traînées bleues et blanches et le présentateur de la chaîne N12, Danny Kushmaro, qui pleure en assistant au retour des captifs à la maison.
La vidéo montre aussi des bus Egged qui ramènent tous les habitants du sud évacués chez eux. Mais la chanson va plus loin en annonçant la fin de la guerre, un accord de paix historique et la paix au Moyen-Orient.
Bloch chante dans la chanson qu’il a écrite avec son partenaire musical, Barak Feldman.
Commençons par la paix
Il ne reste plus que quelques détails à régler
Nous inviterons tous les habitants du Nord
pour une fête déjantée à Reïm
Des panneaux d’affichage le long de l’autoroute Ayalon à Tel Aviv annoncent des vols bon marché pour Beyrouth, et l’on voit une énorme fête organisée sur le mont du Temple, tandis que des ballons bleus et blancs sont lâchés sur Times Square à New York.
Les jeunes de 18 ans apprennent qu’ils ne sont plus obligés de servir dans l’armée israélienne, les cabinets de recrutement sont fermés et toutes les dépôts d’armes sont mis sous scellé.
Des Israéliens sont montrés dans un train pour l’Égypte, les pyramides étant visibles à l’arrière-plan, la ligne de chemin de fer se prolongeant jusqu’en Syrie.
Israël se qualifie pour la Coupe du monde, une compétition à laquelle il n’a pas participé depuis 1970, tandis que deux judokas, un Israélien et un Iranien, s’embrassent sur le tatami après un match.
Une personne jette son passeport portugais dans un tiroir, n’ayant plus à envisager de quitter Israël. La scène finale montre Taylor Swift se produisant en Israël avec un invité surprenant, qui n’est autre que Bloch lui-même.
« C’est un peu exagéré et un peu réel », a déclaré Bloch lors d’une brève interview accordée à N12.
Il a ajouté qu’il ne savait pas comment les gens réagiraient quand il a imaginé le clip.
« Je me disais que si le clip était optimiste et réaliste, il ne fonctionnerait pas », a déclaré Yoni Bloch.
« Nous savons tous que la réalité est beaucoup plus complexe. Mais le but de la chanson n’est pas de décrire la réalité, mais de rappeler aux gens qu’ils ne doivent pas cesser de rêver. »