Un incendie détruit une salle dans la partie juive du cimetière de Vienne
Le président Alexander Van der Bellen s'est dit "profondément choqué" et déplore une recrudescence du nombre d'incidents antisémites en Autriche ces dernières semaines
La police autrichienne enquêtait mercredi sur un incendie qui a endommagé une salle de la partie juive du cimetière de Vienne, alors que les responsables politiques condamnaient les violences antisémites.
Les villes européennes ont connu une recrudescence des attaques antisémites à la suite du conflit Israël-Hamas.
Dans la nuit de mardi à mercredi, un incendie s’est déclaré dans la partie juive du cimetière de Vienne et les murs du cimetière ont été recouverts de symboles antisémites, a indiqué la police.
« Nous avons ouvert une enquête », a déclaré à l’AFP une porte-parole de la police, ajoutant qu’elle cherchait à déterminer si l’incendie était d’origine criminelle.
Le chancelier autrichien Karl Nehammer a « condamné fermement l’attaque contre le cimetière juif de Vienne ».
« L’antisémitisme n’a pas sa place dans notre société… J’espère que les auteurs seront rapidement identifiés », a-t-il posté sur X, ex-Twitter.
In der Nacht wurde am jüdischen Teil des Zentralfriedhofs (IV. Tor) ein Brand gelegt. Der Vorraum der Zeremonienhalle ist ausgebrannt. An Außenmauern wurden Hakenkreuze gesprayt. Personen kamen nicht zu Schaden. Feuerwehr und Polizei ermitteln. pic.twitter.com/LLvCrrXIge
— Oskar Deutsch (@DeutschOskar) November 1, 2023
Le président Alexander Van der Bellen s’est dit « profondément choqué ». « Le nombre d’incidents antisémites en Autriche a considérablement augmenté ces dernières semaines. Cela doit cesser ! », a-t-il écrit sur X.
Plusieurs drapeaux israéliens ont également été arrachés récemment, la police enquêtant également sur ces incidents.
La guerre a éclaté après le massacre du 7 octobre perpétré par le Hamas. Lors de cette attaque barbare menée contre Israël, près de 2 500 terroristes ont fait irruption en Israël depuis la bande de Gaza par voie terrestre, aérienne et maritime. Ils ont tué plus de 1 400 personnes, dont une majorité de civils, au cours de raids sur plus de 20 communautés frontalières près de la bande de Gaza, massacrant des familles entières dans leurs maisons et au moins 260 festivaliers lors d’un festival de musique en plein air. Les terroristes ont également enlevé au moins 245 personnes, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées, qu’ils ont entraînées dans la bande de Gaza où elles sont toujours retenues captives.
Israël affirme que son offensive vise à détruire les capacités militaires et de gouvernance du Hamas, et s’est engagé à éliminer l’ensemble du groupe terroriste qui dirige la bande de Gaza. Il affirme viser toutes les zones où le Hamas opère, tout en cherchant à réduire au maximum les pertes civiles.