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Un médecin de premier plan condamné à la perpétuité pour avoir tué sa femme en 2019

Giora Praff, qui avait des antécédents de violences conjugales, avait ouvert le feu sur son épouse à cinq reprises, tirant notamment deux fois à l'arrière de son crâne alors qu'elle gisait sur le sol

Esti Ahronovitz, dont le mari est suspecté de son meurtre, le 3 novembre 2019. (Facebook)
Esti Ahronovitz, dont le mari est suspecté de son meurtre, le 3 novembre 2019. (Facebook)

Giora Praff, un médecin de premier plan, a été condamné mardi à une peine de prison à vie pour le meurtre de son épouse Esti Ahronovitz en 2019.

Praff (qui est également connu sous le nom de Perry) devra aussi verser à la famille de la défunte la somme de 258 000 shekels, le montant maximum de dommages et intérêts prévu par la loi dans de tels cas.

Praff, qui avait de longs antécédents de violences conjugales, avait ouvert le feu sur son épouse à cinq reprises, tirant notamment deux fois à l’arrière de son crâne alors qu’elle gisait sur le sol.

Selon le site d’information Ynet, les juges de la Cour de District de Beer Sheva ont déterminé que Praff n’avait aucune circonstance atténuante dans ce féminicide, expliquant que la peine de prison à vie s’imposait.

Praff est un médecin bien connu ayant pris part à plusieurs missions humanitaires internationales et il avait été le premier membre israélien de la Croix Rouge.

Il jouissait d’une bonne réputation en Israël, aux États-Unis et dans d’autres pays mais il avait reconnu être violent avec sa conjointe. Il a été par ailleurs accusé de harcèlement et d’agression.

Selon l’acte de mise en examen, Ahronovitz avait commencé par porter plainte contre Praff dans le cadre d’une dispute financière portant sur les dépenses du ménage. Praff était parti en voyage à l’étranger au cours des dix jours qui avaient précédé le féminicide, dix jours dont Ahronovitz avait profité pour installer ses affaires dans une chambre séparée de leur maison, cachant également son arme à feu.

Quand Praff était revenu, Ahronovitz lui avait dit qu’elle ne lui rendrait l’arme que lorsqu’il quitterait le foyer conjugal.

Le jour du meurtre, Praff était entré en possession de son arme et il avait tué son épouse. Il l’avait laissée, gisant sur le sol et se vidant de son sang, et il avait fui dans sa voiture.

Docteur Giora Praff durant une interview sur la Première chaîne, en 2012. (Crédit : capture d’écran YouTube)

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