Israël en guerre - Jour 434

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Un poète lauréat palestinien arrêté par l’armée à Gaza, dit sa famille

Mosab Abu Toha se rendait au poste-frontière de Rafah, avec l'Égypte, quand il a été appréhendé même si sa famille a eu l'autorisation de continuer son chemin ; Tsahal enquête

Capture d'écran montrant une vidéo du poète palestinien Mosab Abu Toha en 2022. (Capture d'écran : YouTube. Used in accordance with Clause 27a of the Copyright Law)
Capture d'écran montrant une vidéo du poète palestinien Mosab Abu Toha en 2022. (Capture d'écran : YouTube. Used in accordance with Clause 27a of the Copyright Law)

Un Palestinien a indiqué que son frère poète avait été arrêté dans la bande de Gaza par les troupes israéliennes, ajoutant qu’il ignorait où il se trouvait dorénavant.

Mosab Abu Toha s’est exprimé dans les médias occidentaux depuis le début de la guerre qui oppose Israël à Gaza, qui a commencé le mois dernier, dépeignant ses conséquences dures pour les civils à travers son expérience personnelle.

Son frère, Hamza Abu Toha, a écrit lundi sur X – anciennement Twitter – que Mosad avait été arrêté alors qu’il partait pour le sud de Gaza. Il a précisé que l’épouse de son frère et leurs enfants avaient été autorisés à continuer leur chemin mais que « les militaires ont placé mon frère en détention ».

La guerre a éclaté, le 7 octobre, après l’assaut meurtrier commis par le Hamas sur le sol israélien – une attaque qui a fait 1 200 morts, des civils en majorité. Les terroristes ont aussi kidnappé au moins 240 personnes qui sont actuellement retenues en captivité dans la bande de Gaza.

Israël a riposté par une campagne militaire dont l’objectif est de renverser le Hamas au pouvoir à Gaza et de libérer les otages. L’armée israélienne a exhorté les résidents du nord de l’enclave côtière, secteur pris pour cible par les frappes de Tsahal, à partir vers le sud.

Mosab Abu Toha a écrit son dernier post sur X en date du 15 novembre, écrivant : « En vie. Merci pour vos prières ».

L’organisation PEN, qui consacre ses activités à la littérature et à la liberté d’expression, a dit être inquiète de cette arrestation. Elle a demandé à être informée du lieu où se trouvait le poète et de la raison justifiant sa mise en détention. Le magazine New Yorker, dont Abu Toha est un contributeur, a réclamé qu’il puisse revenir auprès des siens, sain et sauf.

De son côté, l’armée israélienne a indiqué avoir ouvert une enquête sur cette arrestation.

Le journal britannique Guardian a cité des membres de sa famille et des amis qui ont expliqué que des responsables américains avaient dit à Abu Toha qu’il pouvait, en compagnie de sa famille, quitter Gaza pour l’Égypte via le poste-frontière de Rafah, l’un de ses enfants, né aux États-Unis, ayant la nationalité américaine.

La famille se dirigeait vers le poste-frontière quand Abu Toha a été arrêté à un checkpoint, a fait savoir le journal.

Abu Toha et sa famille étaient partis à Jabaliya, dans le nord de Gaza, après le début de la guerre. Ils avaient ensuite été informés que leur habitation de Beit Lahia avait été bombardée.

Dans un article publié le 6 novembre dans le New Yorker, il évoquait sa vie à Jabaliya en période de guerre, se référant au début des combats en utilisant le terme « d’escalade ».

Abu Toha a publié de manière constante sur son compte sur X depuis le commencement de la guerre, disant de manière répétée qu’Israël « massacrait » les civils.

Le 7 octobre, le jour de l’attaque commise en Israël par le Hamas, il avait évoqué à deux reprises, dans ses publications, les victimes des frappes israéliennes sur l’enclave côtière « depuis les toutes premières heures de la matinée, » sans mentionner à une seule reprise l’assaut et les atrocités perpétrées par le groupe terroriste dans le sud de l’État juif.

Abu Toha a écrit un recueil en langue anglaise, Things You May Find Hidden in My Ear qui a été publié l’année dernière.

Le recueil a été finaliste du prix de poésie du National Book Critics Circle et il a remporté un prix littéraire aux États-Unis.

Au début du mois, l’Égypte a commencé à autoriser les ressortissants étrangers et les citoyens ayant la double nationalité à quitter la bande de Gaza via le poste-frontière de Rafah, par la péninsule du Sinaï.

Le 7 octobre, 3000 hommes armés du Hamas s’étaient infiltrés à travers la frontière, envahissant les communautés du sud d’Israël, tuant environ 1 200 personnes, des civils en majorité. Des familles entières avaient été exécutés dans leurs habitations et des jeunes avaient été massacrés à une rave-party. Certaines victimes avaient été violées, torturées ou mutilées – des dizaines de bébés avaient été décapités. 240 personnes de tous les âges avaient été prises en otage et elles sont actuellement retenues en captivité dans la bande de Gaza. L’assaut s’était produit sous un déluge de milliers de tirs de roquette en direction des villes et villages israéliens de tout le territoire.

Parmi les otages figurent des personnes âgées et des petits enfants.

Le ministère de la Santé dirigé par le Hamas a fait savoir que plus de 13 000 personnes avaient perdu la vie à Gaza depuis le début de la guerre, dont au moins 3500 femmes et 5500 enfants – des chiffres qui ne peuvent pas être vérifiés de manière indépendante et qui ne font pas la différence entre les civils et les membres du groupe terroriste, et qui comptent aussi les victimes des roquettes défaillantes qui, lancées vers le territoire israélien, sont retombées dans la bande.

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