Israël en guerre - Jour 539

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Un tremblement de terre de faible intensité secoue à nouveau la mer de Galilée

L'Institut de géophysique d'Israël a indiqué que la secousse dans le nord d'Israël était de 4,6 sur l'échelle de Richter

Les Israéliens profitent des plages de la mer de Galilée, au nord d'Israël, le 1er avril 2018. (Hadas Parush/Flash90)
Les Israéliens profitent des plages de la mer de Galilée, au nord d'Israël, le 1er avril 2018. (Hadas Parush/Flash90)

Un tremblement de terre de faible intensité a été ressenti dans le nord d’Israël peu avant midi vendredi, le dernier d’une série de secousses dans la région.

Le séisme de magnitude 4,6 sur l’échelle de Richter a été ressenti dans la région entourant la mer de Galilée, selon l’Institut de géophysique d’Israël.

On ne signale aucun dégât ou victime dans l’immédiat.

Des tremblements de terre mineurs ont secoué certaines parties du nord d’Israël au cours des dernières semaines, alors que les inquiétudes grandissent quant au niveau de préparation du pays à un tremblement de terre plus important.

Israël est situé le long du rift syro-africain, une fissure dans la croûte terrestre qui s’étend sur toute la longueur de la frontière séparant Israël et la Jordanie, et qui fait partie de la Vallée du grand rift, qui s’étend du nord de la Syrie au Mozambique.

Le dernier tremblement de terre majeur qui a frappé la région a eu lieu en 1927 – un tremblement de terre de magnitude 6,2 qui a fait 500 morts et 700 blessés.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le nord d’Israël et les régions autour de Jérusalem et de la mer Morte courent un risque élevé de tremblement de terre de 5 à 5,9 sur l’échelle de Richter, les régions côtières du centre et du sud et le désert du Néguev courent un risque moyen de tremblement de terre de 4 à 4,9.

Les experts ont alerté qu’un grand tremblement de terre pourrait frapper Israël dans un avenir proche, et le gouvernement a commencé à financer des projets de renforcement des bâtiments publics afin de lutter contre les secousses sismiques.

« Si, à Dieu ne plaise, nous subissons un tremblement de terre de cette nature, il fera des milliers de morts et des centaines de milliers de personnes devront quitter leur foyer. Les maisons seront détruites, il y aura des conséquences économiques considérables qui feront régresser le pays de plusieurs dizaines d’années », a déclaré le géologue Ariel Heimann à Hadashot au début du mois.

Soldats israéliens à la recherche de survivants dans un immeuble qui s’est effondré à Mexico, après un violent séisme, le 24 septembre 2017. (Crédit : armée israélienne)

Ephraim Leor, expert en matière de catastrophes naturelles, a déclaré que les écoliers étaient particulièrement vulnérables, soulignant un rapport récent selon lequel sur les 1 600 écoles considérées comme étant en danger d’effondrement lors d’une enquête menée il y a trois ans, 53 seulement ont été renforcées depuis lors.

Le colonel Itzik Bar, du commandement du front intérieur de Tsahal, a estimé à 7 000 morts et 200 000 sans-abri le nombre de victimes prévisibles d’un tremblement de terre majeur.

« Apparemment, il faudra malheureusement un tremblement de terre de taille moyenne avec 100-200 victimes pour que ce pays se réveille et se prépare sérieusement », a-t-il déclaré à Hadashot.

Aucune des 108 usines de matières dangereuses, qui ont reçu, il y a deux ans, l’ordre du ministère de la Protection de l’environnement de renforcer leurs structures, n’a achevé le processus, selon un précédent rapport de Hadashot. Seule une usine a présenté un plan de mise en œuvre de la décision. Le ministère a déclaré qu’il avait pris du retard, en raison d’une « grave pénurie de main-d’œuvre ».

Un dispositif d’alerte rapide à l’échelle nationale, approuvé en 2012, n’a commencé à être déployé qu’il y a un an. Le Service géologique d’Israël n’a installé que 55 des 120 stations d’alerte, dont aucune n’est opérationnelle.

Des écoliers participent à un exercice du Front intérieur, simulant un tremblement de terre, dans une école de Jérusalem le 20 février 2012 (Crédit photo : Uri Lenz/Flash90).

Un rapport du contrôleur de l’État en 2001 a constaté qu’aucun financement n’avait été alloué pour le renforcement des bâtiments et des infrastructures. Il a été suivi d’un autre rapport en 2004, qui indiquait que peu de choses avaient été faites dans l’intervalle, en raison de querelles entre les ministères sur la responsabilité des travaux.

En 2011, un autre rapport du contrôleur de l’État a lancé d’autres avertissements au sujet de la menace que représente un tremblement de terre pour les collectivités et les infrastructures du Nord, et a une fois de plus déploré le manque de mesures de précaution prises.

Le ministre de la Défense Avigdor Liberman a annoncé plus tôt ce mois-ci qu’un nouveau plan pluriannuel visant à protéger Israël contre les tremblements de terre sera présenté au cabinet ce mois-ci.

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