Une patiente âgée de 82 ans décède de la rougeole à Jérusalem
Selon le ministère de la Santé, la femme souffrait également d'une grave maladie hématologique ; 194 Israéliens ont été hospitalisés à cause de l'infection virale

Une femme de 82 ans est décédée mercredi après avoir été admise à l’hôpital Hadassah Ein Karem avec la rougeole au début du mois.
Le Ministère de la santé a noté que la femme souffrait également d’une grave maladie hématologique.
En date de mercredi, 2 690 Israéliens étaient traités pour la rougeole, avec un pic au mois d’octobre, au cours duquel 948 personnes ont été hospitalisées. Il y a eu une légère baisse en novembre, avec 893 patients, et en décembre pour l’instant, 194 Israéliens ont été hospitalisés.
La maladie a fait un retour en force en Israël alors que le taux vaccinal a diminué dans certaines communautés.
Les infections ont surtout touché la communauté ultra-orthodoxe du pays, où les taux d’inoculation sont généralement faibles. En novembre, un enfant de 18 mois de Jérusalem est mort de la maladie, la première mort par rougeole enregistrée en Israël au cours des 15 dernières années.
Plus tôt cette semaine, l’armée israélienne a annoncé que plusieurs centaines de soldats de la base du quartier général de l’armée à Kirya, à Tel-Aviv, risquaient de transmettre le virus. L’armée s’est efforcée de contacter les soldats, qui se trouvaient tous à proximité d’une soldate arrivée à la clinique médicale de Kirya la semaine dernière avec des symptômes de rougeole…

Mercredi dernier, une fillette de 16 mois a été hospitalisée dans un état critique souffrant de méningite et de pneumonie à la suite d’une infection de la rougeole. L’enfant était soigné à l’unité de soins intensifs pédiatriques du centre médical Emek, dans le nord d’Israël.
Les autorités ont vérifié si la fillette, issue d’une famille ultra-orthodoxe, avait pu contracter la maladie lors d’une visite à des proches à Jérusalem. Selon les médias, l’enfant n’a pas été vaccinée.
Les inquiétudes au sujet du vaccin ROR (rougeole, oreillons et rubéole) ont refait surface en 1998, lorsqu’une étude britannique, depuis discréditée, l’a associé à l’autisme. L’étude s’est révélée être une fraude et le lien avec l’autisme a été démystifié, mais les taux de vaccination ont chuté dans certains pays et communautés, les parents inquiets ayant empêché leurs enfants de recevoir les injections.