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USA: Un groupe féministe orthodoxe commandite une enquête pour harcèlement

De multiples accusations ont visé, ces dernières semaines, Bat Sheva Marcus, célèbre sexologue et co-fondatrice de la Jewish Orthodox Feminist Alliance

Sexologue , le Dr Bat Sheva Marcus, directrice clinique du Maze Women's Sexual Health de New York. (Crédit: Nosrat Mulla)
Sexologue , le Dr Bat Sheva Marcus, directrice clinique du Maze Women's Sexual Health de New York. (Crédit: Nosrat Mulla)

JTA — Un groupe féministe orthodoxe a commandité un réexamen externe de sa « culture organisationnelle et d’administration interne », quelques semaines après de multiples anciennes employées ont accusé de harcèlement l’ancienne présidente du conseil d’administration, une célèbre sexologue.

La Jewish Orthodox Feminist Alliance (JOFA) a annoncé, mercredi, avoir fait appel à une firme extérieure pour enquêter sur sa culture ainsi que sur les réponses apportée par ses dirigeantes aux « inquiétudes soulevées par d’anciennes employées ». C’est la seconde enquête indépendante demandée par l’organisation suite aux accusations portées contre Bat Sheva Marcus – des investigations avaient déjà eu lieu en 2018 suite à des plaintes similaires.

Deux anciennes cadres du groupe avaient fait savoir qu’elles avaient eu le sentiment d’être harcelées par Marcus, cofondatrice de la JOFA et ancienne présidente du conseil d’administration qui est également une sexologue connue intervenant auprès de nombreuses patientes orthodoxes. Ces cadres avaient déclaré que la pratique de la JOFA consistant à faire signer aux anciens employés un accord de non-divulgation avait entravé leur capacité à parler plus tôt de ce qu’elles avaient vécu.

« Ces dernières semaines, un certain nombre de personnes affiliées à la JOFA ont fait part de leur préoccupation concernant des faits de harcèlement sexuel, de représailles et face à l’environnement professionnel dans lequel elles ont évolué », dit ainsi un communiqué conjoint qui a été signé par la présidente du conseil d’administration de la JOFA, Pam Scheininger, la future présidente Mindy Feldman Hecht et la directrice de l’organisation, Daphne Lazar Price. « Ces discussions ont entraîné un travail d’introspection chez chacune d’entre nous ».

Les cheffes de la JOFA n’ont pas cité explicitement Marcus mais elles ont toutefois noté qu’il y avait eu « des critiques très réelles des actions qui ont pu être entreprises par notre ancienne présidente du conseil d’administration, et de la manière dont nous avons répondu à ces mêmes actions en tant qu’organisation ».

Marcus n’a plus rien à voir avec la JOFA depuis 2018, année où il lui avait été demandé de partir suite à la première enquête indépendante qui avait été ouverte sur son comportement. Les deux enquêtes ont au moins partiellement émané des plaintes émises par les mêmes anciens employés.

Le nouveau réexamen sera mené par la firme Cozen O’Connor’s Institutional Response Group, spécialisé dans les enquêtes portant sur les accusations de discrimination institutionnelles liées au sexe ou au genre. Pour garantir l’indépendance des investigations, la JOFA a sélectionné une sous-commission formée de trois membres du conseil d’administration aucunement impliqués dans les accusations et qui seront chargés de « faciliter » le travail de Cozen O’Connor.

Le dernier jugement du groupe avait été entraîné par un essai écrit par Marcus dans Tablet, dans lequel elle avait détaillé les accusations lancées à son encontre. La JOFA avait alors presque immédiatement libéré tous les anciens employés de leurs obligations dans le cadre de l’accord de non-divulgation. Marcus avait aussi démissionné du conseil d’administration d’un séminaire orthodoxe libéral à New York suite aux plaintes déposées par ses anciens élèves. Et quelques personnes affiliées à JOFA avaient indiqué qu’elles ne s’impliqueraient plus dans le groupe.

Pour sa part, Elena Sztokman, l’une des ancienne directrices, qui avait fait part d’accusations contre Marcus, se prépare à sortir un nouveau livre appelé When Rabbis Abuse: Power, Gender, and Status in the Dynamics of Sexual Abuse in Jewish Culture.

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