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Yoav Gallant prolonge de trois mois la détention administrative d’Ariel Danino

La détention de l'activiste pro-implantations devait expirer mercredi, en vertu de l'ordre initial, selon l'ONG Honenu

Des résidents d'implantations juifs lors de la démolition de six structures construites illégalement à l'avant-poste de Kumi Ori, dans les environs de l'implantation d'Yitzhar, en Cisjordanie, le 22 avril 2020. (Crédit : Sraya Diamant/Flash90)
Des résidents d'implantations juifs lors de la démolition de six structures construites illégalement à l'avant-poste de Kumi Ori, dans les environs de l'implantation d'Yitzhar, en Cisjordanie, le 22 avril 2020. (Crédit : Sraya Diamant/Flash90)

Le ministre de la Défense Yoav Gallant a prolongé de trois mois la détention administrative d’Ariel Danino, activiste du mouvement pro-implantations, la veille de l’expiration de l’ordre initial, a déclaré mardi le groupe d’aide juridique de droite Honenu.

Danino a été placé en détention administrative le 29 octobre et, avant la décision de Gallant, devait être libéré le 28 février.

Bien que les raisons qui ont poussé Gallant et l’agence de sécurité intérieure du Shin Bet à le placer en détention ne soient pas claires, l’ordre initial citait « une base raisonnable pour supposer que la sécurité de l’État/la sécurité publique exige » qu’il soit maintenu en détention.

Son épouse Avia Danino a déclaré à Honenu que son mari « est un héros et un pionnier qui a fait l’expérience directe de la rapacité du système qui fait tout pour faire taire ceux qui mettent en garde et exposent son impudeur, au lieu de consacrer ses ressources à l’éradication du terrorisme ».

La détention administrative est surtout utilisée pour les Palestiniens soupçonnés de terrorisme – un millier d’entre eux sont actuellement détenus à ce titre – mais elle a également été utilisée pour une poignée de Juifs israéliens soupçonnés de terrorisme au cours des dernières années.

Cet outil est généralement utilisé lorsque les autorités disposent de renseignements permettant de lier un suspect à un crime, mais qu’elles n’ont pas suffisamment de preuves pour que les accusations puissent être retenues devant un tribunal.

Son utilisation contre les résidents d’implantations extrémistes est devenue plus courante ces derniers temps, car nombre d’entre eux maintiennent leur droit au silence et refusent de coopérer aux enquêtes.

Jeremy Sharon a contribué à cet article.

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