Israël en guerre - Jour 535

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À la découverte de vues panoramiques époustouflantes de Jérusalem

Les merveilleuses collines qui caractérisent la ville sainte sont encore plus spectaculaires vues des balcons et des imposants clochers, accessibles aux visiteurs

  • Vue de Jérusalem depuis le toit du Centre d'information chrétienne. (Crédit : Shmuel Bar-Am)
    Vue de Jérusalem depuis le toit du Centre d'information chrétienne. (Crédit : Shmuel Bar-Am)
  • L'église russe de l'Ascension à Jérusalem. (Crédit : Shmuel Bar-Am)
    L'église russe de l'Ascension à Jérusalem. (Crédit : Shmuel Bar-Am)
  • Vue de Jérusalem incluant l'église du Saint-Sépulcre, depuis le toit du Centre d'information chrétienne. (Crédit : Shmuel Bar-Am)
    Vue de Jérusalem incluant l'église du Saint-Sépulcre, depuis le toit du Centre d'information chrétienne. (Crédit : Shmuel Bar-Am)
  • Vue vers le nord en direction de l'ancienne Samarie depuis le complexe Augusta Victoria à Jérusalem. (Crédit : Shmuel Bar-Am)
    Vue vers le nord en direction de l'ancienne Samarie depuis le complexe Augusta Victoria à Jérusalem. (Crédit : Shmuel Bar-Am)
  • Vue du Mont des Oliviers et de l'église russe de l'Ascension. (Crédit : Shmuel Bar-Am)
    Vue du Mont des Oliviers et de l'église russe de l'Ascension. (Crédit : Shmuel Bar-Am)
  • L'église luthérienne du Rédempteur et le complexe de rues et de magasins Muristan qui l'entoure, dans le quartier chrétien de Jérusalem. (Crédit : Shmuel Bar-Am)
    L'église luthérienne du Rédempteur et le complexe de rues et de magasins Muristan qui l'entoure, dans le quartier chrétien de Jérusalem. (Crédit : Shmuel Bar-Am)
  • Vue du sol de l'église russe de l'Ascension à Jérusalem. (Crédit : Shmuel Bar-Am)
    Vue du sol de l'église russe de l'Ascension à Jérusalem. (Crédit : Shmuel Bar-Am)
  • Une ruelle de la Vieille Ville de Jérusalem mène à l'enceinte de l'église maronite. (Crédit : Shmuel Bar-Am)
    Une ruelle de la Vieille Ville de Jérusalem mène à l'enceinte de l'église maronite. (Crédit : Shmuel Bar-Am)
  • Les noms de l'empereur allemand Guillaume II et de son épouse Victoria sont gravés sur deux énormes cloches du complexe Augusta Victoria à Jérusalem. (Crédit : Shmuel Bar-Am)
    Les noms de l'empereur allemand Guillaume II et de son épouse Victoria sont gravés sur deux énormes cloches du complexe Augusta Victoria à Jérusalem. (Crédit : Shmuel Bar-Am)
  • Vue extérieure de l'église du complexe Ausgusta Victoria à Jérusalem. (Crédit : Shmuel Bar-Am)
    Vue extérieure de l'église du complexe Ausgusta Victoria à Jérusalem. (Crédit : Shmuel Bar-Am)
  • L'intérieur orné de l'église du complexe Ausgusta Victoria à Jérusalem. (Crédit : Shmuel Bar-Am)
    L'intérieur orné de l'église du complexe Ausgusta Victoria à Jérusalem. (Crédit : Shmuel Bar-Am)
  • Vue extérieure de l'église du complexe Ausgusta Victoria à Jérusalem. (Crédit : Shmuel Bar-Am)
    Vue extérieure de l'église du complexe Ausgusta Victoria à Jérusalem. (Crédit : Shmuel Bar-Am)
  • Vue extérieure de l'église du complexe Ausgusta Victoria à Jérusalem. (Crédit : Shmuel Bar-Am)
    Vue extérieure de l'église du complexe Ausgusta Victoria à Jérusalem. (Crédit : Shmuel Bar-Am)
  • Extérieur de l'église luthérienne du Rédempteur à Jérusalem. (Crédit : Shmuel Bar-Am)
    Extérieur de l'église luthérienne du Rédempteur à Jérusalem. (Crédit : Shmuel Bar-Am)
  • Sœur Naomi Zimmerman à l'entrée de l'expérience multimédia au Centre d'information chrétienne de Jérusalem. (Crédit : Shmuel Bar-Am)
    Sœur Naomi Zimmerman à l'entrée de l'expérience multimédia au Centre d'information chrétienne de Jérusalem. (Crédit : Shmuel Bar-Am)
  • Vue extérieure de l'église russe de l'Ascension à Jérusalem et de son terrain. (Crédit : Shmuel Bar-Am)
    Vue extérieure de l'église russe de l'Ascension à Jérusalem et de son terrain. (Crédit : Shmuel Bar-Am)

Vers la fin du mois d’octobre 1898, à l’occasion de sa seule et unique visite à Jérusalem, Theodor Herzl entreprit de gravir les marches du clocher de l’église russe de l’Ascension, sur le mont des Oliviers. Dans son journal, Herzl parlera de la « vue incomparable » depuis le clocher.

Bien que contraint d’interrompre son ascension avant d’atteindre le sommet de la tour en raison de vertiges, lui et ses amis, qui ont atteint le toit, ont été enchantés par la vue sur les montagnes de Judée, la mer Morte, la vallée du Jourdain et « la ville éternelle de Jérusalem ».

Rien d’étonnant à ce que la vue depuis le clocher de l’église soit si spectaculaire : du haut de ses 64 mètres, c’était, à l’époque, le bâtiment le plus élevé de la ville. Et il l’est probablement encore aujourd’hui, en raison de son emplacement sur les hauteurs du mont des Oliviers, malgré la myriade de tours qui se dressent aujourd’hui dans tout Jérusalem.

Avec ses nombreux points de vue et toits aménagés, Jérusalem est un véritable paradis pour les amateurs de vues panoramiques. Voici quelques-unes des meilleures, et les histoires qu’elles recèlent.

Le complexe Augusta Victoria

Herzl, fondateur du sionisme moderne, n’était pas le seul visiteur important à Jérusalem à se rendre sur le mont des Oliviers en 1898. Il avait en effet planifié sa visite dans la ville sainte pour y rencontrer Guillaume II, le dernier empereur d’Allemagne, qui s’y trouvait également. Herzl espérait convaincre Guillaume de soutenir son idée de créer un foyer juif en Palestine. L’empereur ne montra toutefois aucun intérêt particulier pour cette idée.

Vue extérieure de l’église du complexe Ausgusta Victoria à Jérusalem. (Crédit : Shmuel Bar-Am)

Accompagné de son épouse Victoria, Guillaume a participé à un service de prière privé sur la montagne. C’est à cette occasion que Victoria lui a fait part de son désir de posséder une propriété sur les hauteurs de la montagne. L’aide de camp du roi fit alors le nécessaire, collecta de l’argent auprès d’Allemands du monde entier et l’acte fut remis à Victoria à l’occasion des noces d’argent du couple, en 1906.

Malheureusement, ils ne verront jamais le complexe Augusta Victoria, achevé quatre ans plus tard. Il comprenait une église, un hospice pour les personnes souffrant de paludisme et des chambres confortables pour les pèlerins qui se rendaient dans la ville sainte. De nos jours, le complexe comprend un hôpital et un dispensaire. Des plans sont en cours pour la construction d’un grand centre de pèlerinage.

L’intérieur orné de l’église du complexe Ausgusta Victoria à Jérusalem. (Crédit : Shmuel Bar-Am)

On dit que William voulait un clocher si haut que les visiteurs pourraient apercevoir les montagnes Moab de Jordanie à l’est et la mer Méditerranée à l’ouest. Bien qu’un peu moins haut que le clocher russe de l’Ascension (les deux s’enorgueillissent d’avoir les tours les plus hautes), le clocher mesure 50 mètres de haut et, à 850 mètres au-dessus du niveau de la mer, il offre une vue spectaculaire sur les environs.

Le transport des quatre énormes et lourds carillons depuis l’Allemagne a été une opération laborieuse et coûteuse. Les noms de l’empereur et de son épouse ont été gravés sur les deux cloches offertes par le couple royal.

Les noms de l’empereur allemand Guillaume II et de son épouse Victoria sont gravés sur deux énormes cloches du complexe Augusta Victoria à Jérusalem. (Crédit : Shmuel Bar-Am)

De part et d’autre de l’entrée de l’église et du clocher se dressent de grandes statues d’aigle, symbole allemand populaire associé au grand conquérant Charlemagne. Chose assez surprenante, les plafonds et les murs de cette église luthérienne sont ornés de magnifiques mosaïques et de peintures.

De l’extérieur, le complexe Augusta Victoria ressemble à une forteresse médiévale : des bâtiments rectangulaires massifs entourent une cour intérieure, le tout ceinturé par des murs de pierre. Le complexe est si beau que Sir Herbert Samuel, le tout premier haut-commissaire britannique en Israël, décida en 1920 d’élire domicile à Augusta Victoria.

Vue vers le nord en direction de l’ancienne Samarie depuis le complexe Augusta Victoria à Jérusalem. (Crédit : Shmuel Bar-Am)

Église luthérienne du Rédempteur

En 1869, Frédéric III, le père de Guillaume, acheta les ruines d’un sanctuaire croisé situé à l’intérieur de la Vieille Ville. Construit au 8e siècle par l’empereur Charlemagne, le sanctuaire a été restauré 300 ans plus tard par des marchands italiens, avant d’être réparé par les croisés.

Frédéric avait prévu de reconstruire l’église, mais les travaux furent retardés de près de vingt ans et il mourut avant de pouvoir commencer. C’est Guillaume, lors de sa visite à Jérusalem, qui lancera le projet. Certains prétendent que c’est lui seul qui a conçu l’auguste clocher, qui offre une vue fabuleuse.

L’église luthérienne du Rédempteur et le complexe de rues et de magasins Muristan qui l’entoure, dans le quartier chrétien de Jérusalem. (Crédit : Shmuel Bar-Am)

L’enceinte maronite

Comme Abraham, le patriarche, les Maronites sont également originaires de l’Aram (une vaste région s’étendant de la Mésopotamie à la mer Méditerranée). Au fil du temps, ils se sont dispersés dans tout le Moyen-Orient. Lorsque les musulmans débarquent dans la région au début du VIIe siècle, ils vont tenter d’imposer l’islam à la population araméenne en général et aux maronites en particulier. Malgré d’immenses pressions, les Maronites, tout comme les Juifs, ont refusé d’abandonner leur foi.

La plupart des maronites de la région finiront par se réfugier dans les montagnes libanaises, où ils cultiveront les collines rocheuses. Des milliers de personnes furent tuées en 1860 lors d’un bain de sang dans les montagnes. Des milliers d’autres prirent la fuite pour se réfugier dans les pays du monde entier, et notamment en Palestine.

Une ruelle de la Vieille Ville de Jérusalem mène à l’enceinte de l’église maronite. (Crédit : Shmuel Bar-Am)

Construite en 1851 comme résidence du consul britannique à Jérusalem, elle a ensuite été transformée en hôpital géré par une congrégation luthérienne allemande de sœurs diaconesses, traitant quelque 650 patients par an.

Au début des années 1890, les Maronites ont racheté le bâtiment. C’est aujourd’hui le siège du vicaire patriarcal maronite, et des religieuses de la Congrégation libanaise de Sainte-Thérèse y gèrent une charmante maison d’hôtes.

Le complexe comprend une chapelle au deuxième étage, destinée à l’origine aux pèlerins protestants, et conservée par les maronites dans sa forme gothique d’origine. Depuis le toit, on a une vue panoramique à 360 degrés sur Jérusalem, avec notamment un bouquet de toits rouges surplombant le quartier chrétien de la Vieille Ville.

Centre d’information chrétien

Une idée originale a été lancée récemment, dans le cadre des préparatifs de la nouvelle présentation multimédia du Centre chrétien franciscain d’information. Après le spectacle de 45 minutes, intitulé « L’expérience de la résurrection », les visiteurs pourront prendre un ascenseur pour accéder au toit et avoir une vue privilégiée de l’église du Saint-Sépulcre et de la Vieille Ville de Jérusalem.

Lors des travaux d’aménagement du toit pour les visiteurs, une minuscule kitchenette a été découverte. Ce n’était qu’un pis-aller », explique Sœur Naomi Zimmerman, « mais cette petite cuisine a été transformée en café où l’on sert aujourd’hui du café et des gâteaux faits maison ».

Sœur Naomi Zimmerman au Centre d’information chrétienne de Jérusalem. (Crédit : Shmuel Bar-Am)

Le Centre d’information chrétien est une belle structure située dans la Porte de Jaffa. Construit en 1858, il abritait les bureaux de la poste impériale autrichienne, onze ans après l’ouverture du consulat autrichien en Terre sainte. Réputée pour son efficacité et la fiabilité de ses services, la poste autrichienne était utilisée par les habitants de Jérusalem qui voulaient s’assurer que leurs lettres parviendraient à leur destinataire à l’étranger.

Fermé pendant la Première Guerre mondiale, le bureau de poste a rouvert plus tard comme succursale de la Banque de Rome. Après la Seconde Guerre mondiale, il a été utilisé comme entrepôt, a accueilli des clubs de jeunes et a servi de logement aux ouvriers italiens qui effectuaient des réparations à la mosquée d’Omar.

Vue de Jérusalem depuis le toit du Centre d’information chrétienne. (Crédit : Shmuel Bar-Am)

Le joli bâtiment a été racheté par des moines franciscains en 1965 qui ont entrepris de le rénover. Il a ouvert ses portes comme Centre d’information chrétienne il y a exactement 50 ans, et des photos de l’inauguration sont exposées dans le hall d’entrée. Une maquette assez grande et merveilleusement détaillée de l’église du Saint-Sépulcre est également exposée.

L’enseigne colorée d’origine du bureau de poste est exposée derrière la réception, où les visiteurs trouveront une mine d’informations non seulement sur les sites chrétiens, mais aussi sur les lieux d’intérêt juifs et musulmans.

Complexe de l’église russe de l’Ascension

La tradition veut que la reine Hérodiade se soit emparée de la tête de Jean-Baptiste après son assassinat par son mari, le roi Hérode Antipas, au 1er siècle de notre ère. Hérodiade aurait été superstitieuse et aurait cru que Jean avait des pouvoirs magiques. Craignant que la tête et le corps de Jean ne reviennent la hanter si on les enterrait ensemble, elle a jeté la tête dans un tas d’ordures. Une femme nommée Joanna a vu Hérodiade jeter la tête dans les ordures. Elle l’en a retirée avec précaution, l’a placée dans un pot d’argile et l’a enterrée sur le mont des Oliviers.

Vue extérieure de l’église russe de l’Ascension à Jérusalem et de son terrain. (Crédit : Shmuel Bar-Am)

Vers 326 de notre ère, deux moines syriens étaient de passage à Jérusalem. À leur réveil dans la ville sainte, ils ont tous deux raconté qu’ils avaient rêvé que Jean-Baptiste leur était apparu et leur avait dit où trouver sa tête. Ayant fait le même rêve plusieurs nuits de suite, ils décidèrent de se munir de deux pelles et de creuser là où on le leur avait indiqué. Et, à la grande surprise des moines, ils trouvèrent effectivement la tête à cet endroit précis.

Au même moment, la reine Hélène de Constantinople se trouvait en Israël pour localiser les sites sacrés de la chrétienté. Lorsqu’elle entendit parler de la découverte des moines, la reine ordonna la construction d’une chapelle à cet endroit précis.

Une énorme cloche, pesant huit tonnes, remplit le beffroi. Envoyée de Russie au port de Jaffa en Terre Sainte en 1885, la cloche était trop lourde pour être transportée à cheval. Un chariot spécial en forme de roue a donc été construit pour transporter la cloche, qui a été tirée, poussée et roulée par des pèlerins russes, principalement des femmes, jusqu’au mont des Oliviers. Le voyage a duré trois semaines et plusieurs pèlerins sont morts en chemin. Enfin, au son des hymnes, le groupe atteignit Jérusalem et la cloche put être hissée dans la tour.

Vue du Mont des Oliviers et de l’église russe de l’Ascension. (Crédit : Shmuel Bar-Am)

Les visiteurs ne sont pas autorisés à monter au sommet du clocher, mais la vue vers le sud reste dégagée, même du sol. Comme l’église russe et Augusta Victoria se trouvent toutes deux au sommet du mont des Oliviers, les mêmes vues spectaculaires (ainsi qu’une masse de bâtiments modernes) peuvent être admirées depuis le complexe allemand. Une fois les quelque 200 marches redescendues, vous pourrez vous arrêter au Café Augusta Victoria pour un café et des gâteaux faits maison. Ouvert du mardi au samedi, de 10 à 16 heures.

Pour plus d’informations, notamment sur les heures de visite et le prix de la visite des toits, contactez le Centre d’information chrétienne par e-mail ou appelez entre 9 h et 17 h du lundi au samedi : 02-627-2692.

Aviva Bar-Am est auteure de sept guides en anglais sur Israël. Shmuel Bar-Am est un guide touristique agréé qui propose des visites privées et personnalisées d’Israël pour les particuliers, les familles et les petits groupes.

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