Israël en guerre - Jour 374

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À New York, des anti-Israël brandissent un portrait de Sinwar et des drapeaux du Hezbollah et du Hamas

Les manifestants du Hunter College ont vivement scandé "Résistance" contre Israël, piétiné les drapeaux américains et israéliens et arraché des autocollants anti-Hamas. Aucune interpellation

Un manifestant anti-Israël portant un portrait du chef du Hamas à Gaza, Yahya Sinwar, lors d'un rassemblement au Hunter College, à New York, le 23 juin 2024. (Crédit : Capture d'écran X ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur les droits d'auteur)
Un manifestant anti-Israël portant un portrait du chef du Hamas à Gaza, Yahya Sinwar, lors d'un rassemblement au Hunter College, à New York, le 23 juin 2024. (Crédit : Capture d'écran X ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur les droits d'auteur)

Ce week-end, des manifestants anti-israéliens du Hunter College de New York ont arboré des symboles des organisations terroristes du Hamas et du Hezbollah et scandé des slogans en faveur d’une « résistance » violente.

Des images du rassemblement de vendredi montrent des manifestants, la plupart porteurs de keffiehs, en train de scander « Nous ne condamnerons pas la résistance », sans doute en soutien aux attaques terroristes. Ils ont également scandé « Israël ne gagnera jamais » et appelé à « libérer la Palestine ».

On a par ailleurs vu des manifestants en train de brandir un drapeau revêtu de l’emblème de l’aile armée du Hamas, les Brigades Izz ad-Din al-Qassam, un autre du Hezbollah et enfin un portrait du dirigeant du Hamas à Gaza et instigateur du massacre du 7 octobre, Yahya Sinwar.

On a également vu l’un des militants en train de décoller un autocollant anti-Hamas d’un feu tricolore, et un autre, de piétiner les drapeaux américain et israélien – geste souvent vu dans les rassemblements anti-israéliens au Moyen-Orient.

Ce rassemblement avait été organisé par le groupe pro-palestinien et anti-israélien Within Our Lifetime, déjà à l’origine de quelques-unes des manifestations les plus extrêmes à New York depuis l’assaut du Hamas du 7 octobre qui a donné lieu à la guerre actuelle à Gaza.

Près de 1 200 personnes ont été tuées le 7 octobre lorsque le groupe terroriste palestinien Hamas s’est introduit en territoire israélien pour y tuer, avec une extrême brutalité émaillée d’agressions sexuelles, 1 200 personnes et faire 251 otages, essentiellement des civils.

Ce n’est pas la première fois que l’on voit un soutien aussi explicite aux organisations terroristes ou à leur sanglant massacre. Ce mois-ci déjà, lors d’une exposition à New York en mémoire des victimes du massacre de la rave Nova, Within Our Lifetime avait organisé une manifestation qui avait donné lieu aux mêmes agissements.

Les manifestants avaient déclenché des fusées éclairantes, arboré des drapeaux des Brigades al-Qassam et du Hezbollah, et brandi des banderoles avec des slogans comme « Vive le 7 octobre » ou « Les sionistes ne sont ni des Juifs ni des humains ».

Selon le New York Post, aucune interpellation n’est à signaler, mais six personnes ont été convoquées pour trouble à l’ordre public et passage en force dans le métro.

Plus de 360 personnes ont été tuées sur les lieux de la rave Nova, dans le sud d’Israël, le 7 octobre dernier, lorsque des terroristes du Hamas ont torturé, violé, mutilé et abattu un grand nombre de festivaliers dans un grand déchainement de violence. Nombre des otages séquestrés à Gaza se trouvaient à la rave.

Intitulée « 6:29 am, The Moment Music Stood Still », l’exposition de Wall Street a rejoué les événements du 7 octobre au festival et ses conséquences, grâce aux objets abandonnés sur les lieux et aux images tirées des caméras de sécurité et des vidéos des terroristes eux-mêmes.

La Maison Blanche a qualifié la manifestation de « désolante », tandis que législateurs, progressistes comme modérés, ont tancé les manifestants.

Les images d’une précédente manifestation au Hunter College, en début d’année, avaient montré un des leaders de la manifestation en train de scander : « Non au génocide, les Juifs du campus doivent choisir leur camp », ce que la branche Hillel du campus avait ouvertement réprouvé.

Jacob Magid a contribué à cet article.

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