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Abandon des poursuites à l’encontre d’un ‘haredi accusé d’avoir violé le confinement

L'homme prévoit d'intenter une action en justice pour obtenir une compensation ; il a reçu 5 000 shekels d’amende pour avoir injurié les policiers

Un homme ultra-orthodoxe récite sa prière du matin dans son appartement alors que ses enfants regardent par la fenêtre lors d'un confinement imposé pour ralentir la propagation du coronavirus à Bnei Brak, le 8 avril 2020.  (Crédit : AP Photo/Oded Balilty)
Un homme ultra-orthodoxe récite sa prière du matin dans son appartement alors que ses enfants regardent par la fenêtre lors d'un confinement imposé pour ralentir la propagation du coronavirus à Bnei Brak, le 8 avril 2020. (Crédit : AP Photo/Oded Balilty)

La police a abandonné les poursuites à l’encontre d’un homme ultra-orthodoxe qu’elle avait apparemment tenté « de piéger » pour avoir violé le confinement pendant la fête de Pessah en 2020, a rapporté la Douzième chaîne lundi.

Après que l’homme a insulté les agents chargés de faire respecter le confinement, ils sont entrés chez lui et lui ont infligé une amende de 5 000 shekels, amende maximale généralement réservée aux personnes participant à des rassemblements illégaux.

Toutefois, après que son avocat a présenté les images fournies par l’homme, ainsi que la vidéo de la caméra corporelle de la police qui montrait clairement que l’homme n’a jamais quitté sa propriété, la police a retiré son accusation.

« Vous pouvez l’entendre dans l’enregistrement : ils ont décidé de l’approcher et de lui donner une amende de 5 000 shekels, alors que l’homme était resté chez lui conformément aux directives de confinement », a déclaré à la Douzième chaîne, Shmuel Horowitz, l’avocat de la défense.

Horowitz a déclaré qu’ils attendent que le juge en charge du dossier reçoive la notification de la police et classe l’affaire, après quoi ils prévoient d’intenter un procès pour obtenir une compensation.

Illustration : La police israélienne s’assurant du respect des restrictions liées au confinement sur la place Dizengoff à Tel Aviv, le 25 janvier 2021. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)

Horowitz a également défendu le comportement de son client qui a injurié les officiers.

« Ils venaient de fermer la synagogue, c’était un moment très sensible au début du coronavirus. Les gens étaient un peu choqués de ne pas être autorisés à prier dans l’État juif », a déclaré Horowitz, qui a fait valoir que les insultes proférées par son client à l’encontre des policiers n’étaient pas suffisamment graves pour justifier une sanction.

En réponse, la police a déclaré dans un communiqué que « après l’inculpation, l’accusation a reçu des preuves supplémentaires qu’elle n’avait pas auparavant. L’accusation a alors réexaminé les preuves et a décidé d’abandonner les charges ».

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