Après l’AIEA, Washington continue d’appliquer l’accord sur le nucléaire iranien
Un rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique a révélé que l'Iran avait un programme nucléaire en 2003
Les Etats-Unis ont confirmé qu’ils poursuivaient l’application de l’accord sur le nucléaire iranien, après la publication mercredi d’un rapport de l’AIEA sur les efforts passés de Téhéran pour se procurer la bombe atomique.
Le rapport « est concordant avec ce que les Etats-Unis ont toujours affirmé avec une grande confiance », a déclaré Mark Toner, un porte-parole du département d’Etat : « L’Iran avait un programme nucléaire qui a été arrêté en 2003 ».
L’Agence internationale de l’énergie atomique n’a trouvé aucune preuve d’une telle activité après 2009, et les Etats-Unis sont prêts à poursuivre l’application de l’accord conclu le 14 juillet par Téhéran avec les grandes puissances, a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, « l’AIEA a confirmé que l’Iran avait rempli ses engagements de fournir des réponses » aux questions de l’Agence sur ses activités passées, a souligné M. Toner.
Le rapport de l’AIEA doit être examiné le 15 décembre par les gouverneurs de l’agence, selon la feuille de route adoptée en juillet à Vienne dans le cadre de l’accord entre Téhéran et les grandes puissances pour mettre un terme à plus de treize ans de différends concernant son programme nucléaire.
Après ce rendez-vous, « nous pourrons nous concentrer sur l’application » de l’accord, a indiqué Mark Toner.
Selon cet accord, l’Iran va réduire fortement son programme d’enrichissement et soumettre ses sites nucléaires à des inspections internationales, en échange d’une levée progressive mais réversible des sanctions internationales.
Téhéran espère que l’accord pourra entrer en vigueur « début janvier ».
Israël a estimé mercredi que le rapport de l’AIEA devait inciter la communauté internationale à « approfondir son enquête » et « utiliser tous les moyens dont elle dispose pour s’assurer que l’Iran est incapable de fabriquer secrètement l’arme nucléaire ».