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Arrivée en Turquie de chasseurs saoudiens pour frapper l’EI en Syrie

La Turquie et l'Arabie saoudite, unies dans leur opposition à Bachar al-Assad, sont devenues ces derniers mois de proches alliés

Des avions F-15 de l'armée israélienne en vol de formation (Crédit : Moshe Shai/Flash90)
Des avions F-15 de l'armée israélienne en vol de formation (Crédit : Moshe Shai/Flash90)

Quatre chasseurs F-15 saoudiens sont arrivés vendredi sur une base turque pour participer à la campagne de frappes contre les djihadistes du groupe Etat islamique (EI), quelques heures avant l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu en Syrie, a annoncé l’agence officielle Anatolie.

Les avions ont été déployés à Incirlik, grande base militaire située dans le sud de la Turquie qui accueille déjà des appareils américains, britanniques et français prenant part aux bombardements contre l’EI, a précisé l’agence.

Une trentaine de soldats saoudiens et du matériel militaire sont déjà arrivés mardi sur cette base, avaient rapporté les médias turcs.

Le régime de Damas, l’opposition armée et les forces kurdes ont annoncé qu’ils respecteraient le cessez-le-feu, parrainé par les Etats-Unis et la Russie et censé débuter vendredi à 22h00. La trêve exclut les djihadistes de l’EI et ceux du Front Al-Nosra, la branche syrienne d’Al-Qaïda.

L’Arabie saoudite faisait déjà partie de la coalition internationale qui combat l’EI, qui contrôle des pans entiers de la Syrie et de Irak, mais elle avait détourné son attention de cette mission au cours des derniers mois afin de se consacrer à la guerre chez son voisin yéménite.

La Turquie et l’Arabie saoudite, toutes deux farouchement hostiles au président syrien Bachar al-Assad, ainsi qu’à ses deux principaux soutiens, l’Iran et la Russie, sont devenues ces derniers mois de proches alliés.

Les autorités turques ont demandé à plusieurs reprises à leurs alliés de participer à leurs côtés à une intervention militaire terrestre internationale en Syrie, seule capable à leurs yeux de mettre un terme à la guerre civile en Syrie.

Washington a jusque là catégoriquement écarté tout scénario d’intervention au sol, d’autant qu’Ankara n’a pas fait mystère de son intention de s’en prendre dans ce cas non seulement aux djihadistes de l’EI, mais aussi à la milice kurde syrienne.

La Turquie la considère comme une organisation terroriste, car liée au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, rebelles kurdes turcs) mais elle est soutenue militairement par les Etats-Unis, car elle se trouve en première ligne des combats contre l’EI.

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