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Attentat rue des Rosiers : appel du procureur général jordanien

Le procureur général d'Amman a annoncé jeudi avoir fait appel des décisions de la justice jordanienne rejetant l'extradition vers la France de deux suspects installés en Jordanie

Les secours et la police rue des Rosiers, à Paris, après un attentat qui a fait six morts et 22 blessés, le 9 août 1982. (Crédit : Jacques Demarthon/AFP)
Les secours et la police rue des Rosiers, à Paris, après un attentat qui a fait six morts et 22 blessés, le 9 août 1982. (Crédit : Jacques Demarthon/AFP)

L’extradition vers la France de deux suspects installés en Jordanie – dont le cerveau présumé – de l’attentat contre un restaurant juif de la rue des Rosiers, à Paris, qui avait fait six morts en 1982, a été refusée.

Dans une déclaration à l’agence officielle Petra, le procureur général, Zyad al-Dhoumour, a indiqué que ces décisions rendues par une juridiction de « premier degré » n’étaient « pas définitives ».

Un recours en appel puis en cassation est possible, a ajouté le juge al-Dhoumour, précisant avoir déjà contesté les deux décisions devant la Cour d’appel d’Amman.

La justice française avait émis en 2015 quatre mandats d’arrêts internationaux contre des membres présumés du commando ayant mené l’attentat au cœur de Paris, il y a près de 34 ans, dont deux hommes d’origine palestinienne résidant aujourd’hui en Jordanie.

L’un des mandats visait notamment le Jordanien d’origine palestinienne Souhair Mouhamed Hassan Khalid al-Abassi, alias « Amjad Atta », présenté comme le cerveau de cette attaque.

La justice jordanienne a refusé de le livrer à la France car un accord d’extradition entre Paris et la Jordanie n’était pas encore entré en vigueur au moment de son arrestation, a expliqué mercredi à l’AFP une source judiciaire à Amman sous couvert de l’anonymat.

Elle a également rejeté l’extradition du deuxième suspect jordanien réclamé par la France, Nizar Tawfiq Mussa Hamada, 54 ans, « en raison du dépassement du délai de prescription » pour les faits qui lui sont reprochés, selon une décision de la justice jordanienne, dont l’AFP a obtenu une copie.

La Jordanie n’accepte que très rarement d’extrader ses citoyens vers d’autres pays.

En plus des deux Jordaniens, la justice française recherche deux autres membres présumés du commando, Mahmoud Khader Abed Adra, alias « Hicham Harb », 59 ans, qui vit aujourd’hui en Cisjordanie, un territoire palestinien occupé par Israël et Walid Abdulrahman Abou Zayed, alias « Souhail Othman », 56 ans, qui vit en Norvège.

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