Israël en guerre - Jour 425

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Ben Gvir à une mère d’otage : Je bloquerai tout accord permettant la libération de « 1 000 Sinwar »

Lors d’une réunion houleuse à la Knesset, Einav Zangauker a accusé le ministre de privilégier le retour d’implantations à Gaza plutôt que la libération des captifs

Einav Zangauker s'exprimant lors d'une réunion de la commission de la Sécurité nationale, à la Knesset, le 27 novembre 2024. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
Einav Zangauker s'exprimant lors d'une réunion de la commission de la Sécurité nationale, à la Knesset, le 27 novembre 2024. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Mercredi, la mère d’un otage détenu à Gaza a vivement critiqué le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, lors d’une réunion de la commission de la Sécurité nationale de la Knesset, l’accusant d’être davantage préoccupé par la rétablissement d’implantations dans la bande de Gaza que par le sort des captifs qui y sont retenus depuis le pogrom du 7 octobre 2023.

Face au ministre d’extrême droite, Einav Zangauker, mère de l’otage Matan Zangauker, lui a reproché d’avoir dit la veille « que les otages devaient faire preuve d’un peu de patience », ce que Ben Gvir a nié avec véhémence.

Mardi soir, lors d’une interview avec la chaîne N12, Ben Gvir avait répondu à une question sur un éventuel accord en faveur des otages en déclarant : « Il faudra s’armer de patience pour parvenir à terrasser le Hamas. »

Zangauker, une critique du gouvernement, a ajouté que les otages disparus étaient enterrés à des dizaines de mètres sous terre, tandis que Ben Gvir souhaitait construire des routes et des villes, et « établir des implantations à Gaza sur leur sang, sans même les ramener à la maison pour les enterrer ».

« Ce ne sont pas des valeurs juives », a-t-elle affirmé. « Les otages souffrent physiquement et moralement, et vous permettez que cela continue. Les otages souffrent physiquement et moralement, et vous laissez cette situation perdurer. Où est votre appel à la libération des otages et à la solidarité ? Pourquoi refuser un accord pour les otages ? »

Itamar Ben Gvir s’exprime lors d’une réunion de la commission de la sécurité nationale à la Knesset, le 27 novembre 2024. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Lorsqu’on lui a demandé combien de temps il laisserait son propre fils en captivité et pourquoi il considérait qu’un accord sur les otages était dangereux, Ben Gvir a répondu que Yahya Sinwar, l’un des instigateurs du 7 octobre, avait été libéré dans le cadre de l’accord de 2011 pour la libération du soldat Gilad Shalit. Un nouvel accord, selon lui, entraînerait également la libération de dangereux terroristes.

Israël a l’obligation de « tout faire pour libérer les otages, mais nous avons aussi la responsabilité de protéger la vie des citoyens israéliens. Je ne permettrai en aucun cas la libération d’un millier de Sinwar », a affirmé Ben Gvir.

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