Caporal Ofir Davidian, 18 ans : la toute jeune soldate était « la lumière de sa famille »
Elle a été tuée lorsque des terroristes du Hamas ont envahi la base militaire de Urim, près de Gaza, le 7 octobre
La caporale Ofir Davidian, soldate chargée de la logistique au sein du Commandement du Front intérieur âgée de 18 ans et originaire de Patish, a été tuée le 7 octobre lorsque des terroristes du Hamas ont envahi la base militaire de Urim.
Ofir avait commencé son service dans l’armée israélienne en juillet 2023 et avait été affectée à la base d’Urim trois semaines avant l’attaque du Hamas, à l’issue de sa formation de base. C’était le tout premier week-end qu’Ofir passait sur la base.
Lorsque les sirènes ont retenti, la première fois, Ofir a couru vers l’abri de la base, avec d’autres. Selon une notice nécrologique publiée sur le site de Forum Dvorah, qui met en avant les contributions des femmes à la sécurité du pays, celle qui avait grandi dans la région de l’enveloppe de Gaza était habituée aux sirènes et a fait en sorte de rassurer ses amis.
Ofir et ses compagnons d’armes sont ensuite retournés dans leurs quartiers d’habitation, mais lorsqu’ils ont réalisé que des terroristes s’étaient infiltrés, Ofir, le caporal Lior Levy et le sergent Itamar Ayash ont décidé de se rendre dans la salle de contrôle, selon eux l’endroit le plus sûr de la base.
Tous trois ont été abattus en chemin par des hommes armés du Hamas, plus quatre autres soldats tués en défendant la salle de contrôle.
Ofir a été inhumée à Ofakim le 9 octobre. Elle laisse dans la peine ses parents, Lilach et Asaf, et ses quatre sœurs cadettes, Hadar, 17 ans, Omer, 15 ans, Or, 12 ans et Lir, 6 ans.
Selon l’éloge funèbre en ligne écrit par ses parents, Ofir était une sœur aînée adorable et un excellente étudiante doublée d’une jeune fille qui aimait la musique et danser, le maquillage et les produits de beauté, voulant toujours paraitre sous son meilleur jour. Afin de lui rendre hommage, ils ont lancé une ligne de maquillage à son nom.
Sa sœur, Hadar, a écrit en ligne : « Mon roc, ma sœur… Comment as-tu pu nous abandonner et partir ? »
« Mon Ofir, tu inondais tout de ta lumière, tu étais la lumière de la maison, celle de la famille », a-t-elle écrit. Quand les temps étaient durs, « on savait remonter le moral de tout le monde et dire que tout allait pour le mieux, et faire une blague pour faire rire tout le monde. »
« Ofir, ma grande sœur, je t’aimais et je t’aime tant, tu es ma fierté et mon inspiration, la meilleure sœur qui soit… Ton rire, unique au monde, me manque, tu me manques, tu me manques Ofir, et je n’arrive pas à croire que je ne te verrai plus. »
Sa mère, Lilach, a déclaré au site d’information Mako : « Ofir était très sociable, tout le monde l’appréciait ; c’était une fille très morale qui respectait ceux qui l’entouraient, aimait ses amis et sa famille – sa famille était très importante pour elle ».
« Elle était énergique, pleine de vie, bruyante – on l’entendait à des kilomètres quand elle criait, chantait, riait ou parlait fort », a ajouté Lilach.
Vendredi soir, quelques heures avant qu’elle ne soit tuée, sa famille lui avait apporté des petits plats faits maison : « Elle était tellement heureuse que nous lui ayons apporté de la nourriture, nous l’avons taquinée en lui disant qu’elle était gâtée », a confié Lilach.
« Elle disait toujours qu’elle voulait être comme moi quand elle serait grande, généreuse et heureuse, elle disait qu’elle m’admirait et que j’étais une source de fierté. »
Leurs dernières vacances en famille, a déclaré Lilach, ont eu lieu en juin à Eilat, « juste avant qu’Ofir ne parte faire son service, elle s’est amusée avec ses sœurs avant l’armée, elle était tellement heureuse à l’idée de faire son service et de quitter la maison… C’était notre dernier voyage ensemble en famille. »