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Carpentras : Prison ferme pour le militant antisémite Christophe Chalençon

L'ancien "gilet jaune" n’a néanmoins pas été incarcéré : sa peine est aménageable, et il a fait appel du jugement quelques heures plus tard

Un tweet dénonçant les propos et menaces du militant antisémite et "gilet jaune" Christophe Chalençon. (Crédit : Twitter)
Un tweet dénonçant les propos et menaces du militant antisémite et "gilet jaune" Christophe Chalençon. (Crédit : Twitter)

Le militant antisémite Christophe Chalençon, qui s’est fait connaître pendant le mouvement dit des « gilets jaunes » en France, a été condamné ce jeudi par le tribunal de Carpentras à huit mois de prison ferme, auxquels s’ajoutent quatre mois de sursis révoqués, a rapporté le journal La Provence. Il a aussi été privé de tous ses droits civiques, civils et de famille pour une durée de deux ans.

Il n’a néanmoins pas été incarcéré : sa peine est aménageable, et il a fait appel du jugement quelques heures plus tard.

Ce délibéré faisait suite à un jugement du 15 décembre dernier. L’homme avait été convoqué au tribunal pour avoir appelé à s’armer contre l’État – il avait déjà été condamné pour des faits similaires en 2021 –, ainsi que pour provocation publique à la haine ou la violence en raison de l’origine ethnique, et pour provocation publique non suivie d’effet à commettre un crime ou un délit.

Ces faits avaient été commis dans des vidéos postées par l’individu sur les réseaux sociaux. S’il a assumé la violence de ses propos devant la justice, il a expliqué que ces excès relevaient de son « combat politique » et donc de la liberté d’expression.

Au sujet de Klaus Schwab, président du forum économique mondial, il avait déclaré : « Il faut l’abattre lui et tous ses serviteurs… Cet individu doit être abattu, d’un biais ou d’un autre. »

Concernant Jacques Attali, il avait dit : « Il va finir haut et court et pendu. »

Condamné pour ces propos, le forgeron originaire de la commune de Sault (Provence-Alpes-Côte d’Azur) a néanmoins été relaxé pour des faits de contestation de l’existence de crime contre l’humanité – la Shoah.

« Les sionistes se servent du peuple d’Israël comme laboratoire et ce sont eux qui ont envoyé les Juifs dans les chambres à gaz », avait-il déclaré dans une vidéo.

Il devra néanmoins indemniser le Conseil représentatif des institutions juives de France et l’Observatoire juif de France, qui s’étaient constitués parties civiles.

Ces derniers jours, l’homme a à nouveau été signalé sur les réseaux sociaux pour avoir proféré de nouvelles menaces, qui tombent facilement sous le coup de la loi. « Vous, maires, députés, sénateurs, préfets, les médecins, les journalistes, les ministres… Il y a un prix à payer… Vos têtes vont rouler aux pieds des billots », a-t-il récemment déclaré.

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