Israël en guerre - Jour 365

Rechercher

Ces groupuscules d’ultra-droite que Macron veut dissoudre

Il s'agit de Bastion social, Blood and Honour et Combat 18

Capture d'écran du site internet du mouvement d'extrême droite Bastion social
Capture d'écran du site internet du mouvement d'extrême droite Bastion social

Bastion social, Blood and Honour et Combat 18, dont Emmanuel Macron a demandé la dissolution mercredi lors du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), font partie de l’ultra-droite et sont pour les deux derniers d’entre eux des groupuscules « néo-nazis ».

Bastion social

Bastion social est né au printemps 2017 à Lyon. Ses membres-fondateurs sont des anciens du Groupe union défense, le GUD, un syndicat étudiant d’extrême droite aujourd’hui dissous.

Bastion social s’inspire du mouvement italien CasaPound et adhère aux thèses du « grand remplacement », qui prophétise la disparition des « peuples européens ». Il affirme également lutter contre le « capitalisme ultralibéral » et veut offrir son aide aux plus démunis, mais français seulement.

Très discret sur le nombre de personnes qui composent vraiment ce mouvement, il a tenté d’essaimer dans plusieurs villes comme Strasbourg, Chambéry ou Aix-en-Provence. Mais à Clermont-Ferrand, le groupuscule identitaire a jeté l’éponge en octobre quelques mois seulement après l’ouverture de son bar associatif, se disant « sous pressions policières, administratives et juridiques ».

A Lyon, c’est la municipalité qui a fermé son « Pavillon noir » dans le Vieux-Lyon un mois plus tard. Plusieurs de ses membres ont été condamnés pour violences. Et son ancien leader national Steven Bissuel s’est retiré en septembre après une condamnation à 20 000 euros d’amende pour avoir notamment publié sur les réseaux sociaux un dessin d’une étiquette de bouteilles de jus de fruit détournée, avec l’inscription « Shoasis ».

Ces dernières semaines, le mouvement n’a pas caché sa sympathie pour les « gilets jaunes », d’où sa présence visible dans les cortèges.

A LIRE : Gilet jaune- les adeptes d’Alain Soral ou de Dieudonné de plus en plus présents

« Ils sont clairement violents », indique à l’AFP le politologue Stéphane François, spécialiste des droites radicales.

Blood and Honour Hexagone

Blood and Honour (Sang et honneur, en anglais) est issu de la scène musicale néo-nazie britannique. Blood and Honour Hexagone en est sa filiale française. « Sang et honneur » fait référence au slogan « Blut und Ehre » utilisé notamment par les Jeunesses hitlériennes.

Skinheads, ils portent tatouages et blousons noirs en nylon et sont adeptes d’un hard rock sulfureux qui met en avant la « suprématie blanche » dans ses paroles.

« En France ça n’a jamais été quelque chose d’important », relativise Stéphane François. « A la grande époque, dans les années 90, c’était une trentaine de personnes. Maintenant il n’y a quasiment plus rien, ils organisent des concerts une ou deux fois par an et c’est tout ».

Combat 18

Le « 18 » fait référence à la place des lettres A et H dans l’alphabet – la première et la huitième – , soit les initiales d’Adolf Hitler. « Combat 18 est la branche armée de Blood and Honour », explique Stéphane François. « Ce sont des néo-nazis. Ils mettent en avant la suprématie blanche et sont antisémites ». Mais aujourd’hui le groupe « n’existe quasiment plus », selon lui.

« Les derniers éléments de la structure » ont notamment fait parler d’eux en 2015. Cinq membres d’une cellule baptisée « Blood & Honour C18 » avaient été condamnés en Haute-Saône à des peines allant de 6 mois avec sursis à deux ans ferme pour avoir organisé ou participé à un « groupe de combat ». Ils avaient été reconnus coupables de dégradations de biens et de « provocation » à la haine raciale ou à la violence.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.