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Comment une boule de feu s’est formée sur la plateforme gazière du Leviathan

Le gestionnaire de l'installation Noble Energy a commencé par présenter l'incident comme un "événement opérationnel", mais il a ensuite évoqué une fausse alarme

Capture d'écran d'une vidéo montrant du gaz naturel brûler sur la plateforme du Léviathan au large des côtes israéliennes, le 23 mai 2020. (Capture d'écran : Walla)
Capture d'écran d'une vidéo montrant du gaz naturel brûler sur la plateforme du Léviathan au large des côtes israéliennes, le 23 mai 2020. (Capture d'écran : Walla)

Samedi soir, la fermeture d’urgence de la plateforme de gaz offshore d’Israël a conduit les responsables du site à brûler du gaz naturel en excès sur la plateforme. Cette procédure de sécurité a illuminé le ciel au large des côtes d’une boule de feu.

L’opération visant à brûler du gaz sur le gisement situé à 9,7 kilomètres des côtes au large de Césarée, était visible pour les résidents depuis la côte.

Le gestionnaire de l’installation Noble Energy a commencé par présenter l’incident comme un « événement opérationnel », mais il a ensuite indiqué qu’il s’agissait d’une fausse alarme déclenchée par une erreur d’un détecteur de gaz.

« Tous les systèmes de sécurité sur l’installation fonctionnent correctement et la production de gaz naturel du Leviathan devrait reprendre dans les prochaines heures », a déclaré Noble, selon l’agence de presse Reuters.

Noble a déclaré ne pas attendre de conséquences environnementales sur la terre ou en mer.

La plate-forme du champ de gaz naturel Leviathan en mer Méditerranée photographiée depuis la plage de Dor, au nord d’Israël, le 31 décembre 2019. (Jack Guez/AFP)

Le ministère de l’Energie a expliqué que le gaz naturel avait été brûlé dans le cadre d’une procédure de « fermeture d’urgence ».

Aviahu Han, un élu du conseil municipal de Haïfa et membre du parti des Verts, a déclaré au site d’information Walla qu’il fallait mener une enquête immédiate sur l’incident.

« La pollution de l’air et des émissions de polluants sont le résultat d’un tel incident. Il est temps d’unir nos forces… pour travailler ensemble contre les géants pétrochimiques qui nous polluent, a déclaré Han. J’appelle la présidente la commission des Affaires internes et de l’Environnement, l’élue Miki Haimovitch, à organiser immédiatement une réunion de la commission pour examiner l’incident et ses répercussions environnementales ».

En février, l’approvisionnement en gaz naturel de la plateforme a été arrêté pendant plusieurs heures après une coupe électrique. Les opérateurs de la plateforme avaient déjà brûlé du gaz en déclenchant une boule de feu dans l’incident.

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Posted by Moshe Zorea on Monday, February 10, 2020

La plateforme a fait l’objet d’opposition de la part des résidents locaux, des autorités municipales et des groupes de défense de l’environnement. Ils souhaitent que la plateforme soit placée plus loin des côtes.

Les opposants à la localisation actuelle de la plateforme incluent des autorités locales, l’organisation de défense de l’environnement Zalul, qui cherche à protéger les mers et rivières du pays, et les Gardiens de la maison, une organisation créée spécifiquement pour lutter contre la localisation de la plateforme. Ces opposants pensent qu’elle pourrait affecter négativement la santé des communautés locales.

Fin décembre, juste avant que le projet Leviathan à 3,75 milliards de dollars ne commence à produire du gaz, Noble Energy, basé au Texas, dont le partenaire principal est Delek Drilling Ltd d’Yitzhak Tshuva, a procédé à une première étape de « vérification » du fonctionnement de la plateforme et des conduites de gaz. L’entreprise a notamment réalisé deux sessions de ce que l’on appelle une « ventilation à froid » – en émettant directement du l’azote dans l’atmosphère.

Redoutant la pollution en cas vents forts, des milliers de résidents des côtes ont temporairement quitté leurs domiciles, même si des officiels du gouvernement ont insisté pour dire qu’il n’y avait aucun danger.

Depuis le début de cette année et en pleine crise du coronavirus, le Groupe Delek de Tshuva – qui se focalise sur le pétrole et le gaz et qui doit à ses actionnaires, principalement des grandes institutions, 6 milliards de shekels (1,70 milliard de dollars) – a perdu 79 % de sa valeur, en amputant très largement l’argent investi par des israéliens ordinaires pour leurs retraites.

La semaine dernière, deux des plus importantes fonds de pension et compagnies d’assurance d’Israël, Menora Mivtachim et Harel, représentant leurs actionnaires, ont finalement reculé devant l’idée d’exiger un remboursement immédiat des investissements. Ils ont signé un protocole d’accord qui donne à Tshuva un an supplémentaire pour respirer.

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