Israël en guerre - Jour 476

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Cris de vengeance aux funérailles de la femme et du bébé de Mohammed Deif

Les dirigeants du Hamas demeurent invisibles mais restent toujours aux commandes

A Gaza, aux obsèques de la femme et des fils de Mohammed Deif, la foule crie vengeance, le 20 août 2014. (Crédit Thomas Coex/AFP)
A Gaza, aux obsèques de la femme et des fils de Mohammed Deif, la foule crie vengeance, le 20 août 2014. (Crédit Thomas Coex/AFP)

Des centaines de Palestiniens ont réclamé « vengeance » mercredi lors des funérailles de l’épouse et du bébé de Mohammed Deif, le puissant chef de la branche militaire du Hamas, tués par un raid de l’aviation israélienne.

Sous les tirs en l’air des fusils d’assaut Kalachnikov, un cortège a porté les dépouilles de Widad, 27 ans, et d’Ali, sept mois, enveloppées dans de grands drapeaux verts du Hamas, le mouvement terroriste qui contrôle la bande de Gaza.

« Vengeance ! Vengeance ! Vengeance ! », a crié la foule sur le chemin de la mosquée vers le cimetière où deux hommes, des membres du Hamas tués dans la matinée par un autre raid, ont également été enterrés à leurs côtés dans le camp de réfugiés de Jabaliya.

La jeune épouse du leader des Brigades Ezzedine al-Qassam et son bébé ont été fauchés mardi soir par trois roquettes de l’aviation israélienne.

Le Hamas a affirmé mercredi que son chef militaire était vivant et qu’il était toujours aux commandes.

« Le chef des brigades al-Qassam, Abou Khaled (le nom de guerre de Mohammed Deif), est toujours vivant et dirige les opérations militaires », a dit à l’AFP un responsable proche du Hamas sous couvert d’anonymat. Mohammed Deif a déjà réchappé à cinq tentatives d’élimination fomentées par l’Etat hébreu.

« Nous avons été choqués d’apprendre la mort de l’épouse de Mohammed Deif. Nous demandons aux Brigades al-Qassam de venger ce massacre », a affirmé Mohammed, 22 ans, qui participait aux obsèques.

Les dirigeants du Hamas invisibles

Le père de Widad, Mostafa Harb Asfoura, est parti de sa modeste maison de Jabaliya vers la mosquée pour la prière des défunts, le corps d’Ali dans les bras. Le petit corps était enveloppé dans un linceul blanc qui laissait dépasser son visage, pâle et les yeux couverts de contusion.

En apprenant la mort de sa fille et de son petit-fils, il dit avoir ressenti « comme un tsunami ». « Je suis comme tout le monde dans la bande de Gaza, je suis comme tous ceux qui ont perdu des enfants », a ajouté l’homme de 56 ans.

Après avoir obtenu son diplôme universitaire, Widad a décidé de se marier à Mohammed Deif il y a sept ans. « Ma fille savait qu’elle allait mourir en martyr lorsqu’elle a décidé de se marier avec Mohammed Deif. Depuis, à tout moment, je m’attendais à ce qu’on m’annonce sa mort », affirme son père.

Son gendre, dit-il, il l’a vu lors du mariage en 2007 et plus jamais après. Depuis, lui-même ne savait pas où était installée sa fille qui vivait cachée, comme tout l’entourage de Mohammed Deif, pour éviter d’être repérée par les drones israéliens.

Avec Mohammed Deif, Widad a eu deux filles et un garçon, après deux autres garçons nés d’un premier mariage, a précisé sa famille.

Le Hamas affirme que son chef militaire est vivant et toujours aux commandes

Aucun dirigeant du Hamas en revanche n’était apparemment présent aux funérailles et seule une annonce a été faite dans un micro de condoléances des Brigades al-Qassam.

Le Hamas a indiqué mercredi que le chef de sa branche armée Mohammed Deif était vivant et toujours aux commandes après avoir été la cible d’une tentative d’élimination ciblée de la part d’Israël dans la bande de Gaza.

« Le chef des brigades al-Qassam, Abou Khaled (le nom de guerre de Mohammed Deif), est toujours vivant et dirige les opérations militaires », a dit à l’AFP un responsable proche du Hamas sous couvert d’anonymat.

Peu auparavant, le Hamas avait publié un communiqué pour dire qu’il continuerait à tirer ses roquettes sur Israël et que « les Israéliens ne rentreront pas chez eux tant que le chef Mohammed Deif ne l’aura pas décidé ».

Interrogé par l’AFP pour savoir si cela signifiait que Mohammed Deif était vivant, un responsable a répondu que « les morts ne prenaient pas de décision ».

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