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Cyberharcèlement contre le créateur de la cérémonie des JO de Paris : 7 interpellés en France

Thomas Jolly espère que justice sera faite après avoir reçu des milliers d'insultes et de menaces de mort visant son orientation sexuelle et ses « racines israéliennes supposées à tort »

Thomas Jolly, le directeur artistique des cérémonies d'ouverture et de clôture des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, sur un mur près de la Seine, à Paris, le 2 juillet 2024. (Crédit : Joel Saget/AFP)
Thomas Jolly, le directeur artistique des cérémonies d'ouverture et de clôture des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, sur un mur près de la Seine, à Paris, le 2 juillet 2024. (Crédit : Joel Saget/AFP)

« Une première vague » de « 7 interpellations » a été menée cette semaine partout en France dans le cadre de l’enquête pour cyberharcèlement subi notamment par Thomas Jolly, directeur artistique de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, a appris l’AFP jeudi de source proche du dossier.

« C’est une première vague d’interpellations, il y en aura d’autres, les enquêteurs iront jusqu’au bout », a-t-on prévenu de même source, confirmant une information de France Info.

Les sept mis en cause sont six hommes de 22 à 79 ans et une femme de 57 ans. Certains ont été arrêtés et placés en garde à vue en région parisienne, d’autres par les gendarmes de l’Hérault et d’autres encore par des policiers des Alpes-maritimes.

« Certains, a-t-on souligné de source proche du dossier, ont des profils inquiétants », évoquant, concernant l’un d’eux, un « professionnel de la haine ».

France 3 Hérault précise que l’un des accusés, Antoine Colavita, était candidat suppléant pour le parti Reconquête d’Éric Zemmour lors des dernières législatives dans la 5e circonscription du département.

Les sept individus ont été interpellés entre mardi et jeudi, selon la source proche et le parquet.

Ces « sept personnes sont convoquées à l’audience du 5 mars 2025 devant la 17e chambre, spécialisée en matière de droit de la presse et de liberté d’expression, pour être jugées pour menaces de mort réitérées, cyberharcèlement et injures aggravées en raison de l’orientation sexuelle ou de l’appartenance vraie ou supposée à une religion », a indiqué le parquet de Paris.

Thomas Jolly, mais également plusieurs artistes ayant participé au spectacle de la cérémonie d’ouverture des JO sur la Seine le 26 juillet, avaient été la cible de cyberharcèlement, de menaces de mort et d’injures aggravées sur l’orientation sexuelle et religieuse.

L’enquête avait été ouverte en août par le parquet de Paris pour incitation à la haine. Dans sa plainte, déposée le 31 juillet, Thomas Jolly dénonçait
« être la cible, sur les réseaux sociaux, de menaces et d’injures à caractère homophobe ou antisémite », a précisé le parquet.

Thomas Jolly avait expliqué qu’il était victime de menaces de mort et d’insultes visant son identité sexuelle et ses « racines israéliennes supposées à tort ».

« Le cyberharcèlement consiste en des propos ou comportements répétés envers une personne ayant pour objet ou pour effet une altération de sa santé physique ou mentale, soit par un auteur agissant de manière répétée, soit par plusieurs personnes successivement agissant en meute même en l’absence de concertation entre elles », a-t-il rappelé.

Les enquêtes ouvertes par le pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH) fin juillet ont été confiées à l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine (OCLCH).

Parmi les autres victimes du cyberharcèlement qui s’est déchaîné suite à la diffusion de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024, la DJ Barbara Butch attend toujours que l’enquête avance sur les insultes antisémites, homophobes et sexistes qu’elle a reçues par milliers.

« Ceux qui s’en prennent à Barbara Butch le font car ils ne supportent pas qu’elle puisse représenter la France, parce que c’est une femme, lesbienne, grosse, juive… Le problème, c’est leur intolérance et leur obscurantisme », avait dénoncé son avocate Me Msellati.

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