Israël en guerre - Jour 474

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Des candidats, dont la petite-fille de Rabin, ont rencontré Abbas

Alors que la droite appelle à l'annexion des implantations, Noa Rothman a déclaré être "furieuse et déçue" de l'inaction de Netanyahu ces dix dernières années

Noa Rothman, candidate du Camp démocratique, rencontre le Président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à Ramallah, le 13 août 2019. (Crédit: Twitter)
Noa Rothman, candidate du Camp démocratique, rencontre le Président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à Ramallah, le 13 août 2019. (Crédit: Twitter)

Deux membres de l’alliance électorale de gauche du Camp démocratique, dont la petite-fille de l’ancien Premier ministre Yitzhak Rabin, ont rencontré le président de l’Autorité palestinienne (AP) mardi à Ramallah.

Le député Issawi Frej et Noa Rothman ont déclaré avoir rencontré Mahmoud Abbas pour attirer l’attention sur l’impasse dans laquelle se trouve le conflit israélo-palestinien à l’approche des élections de septembre, alors que des personnalités de droite appellent à l’annexion des implantations israéliennes de Cisjordanie.

Rothman, dont le grand-père a signé les accords d’Oslo qui ont créé l’AP, a tweeté après la rencontre qu’elle était « furieuse et déçue » que le Premier ministre Benjamin Netanyahu n’ait rien fait pour faire avancer le processus de paix ces dix dernières années.

« L’inaction de Netanyahu et son mépris pour la question palestinienne prouve encore et encore qu’il n’est pas lui-même un partenaire pour la création d’un espoir pour les générations futures », a déclaré la candidate à la Knesset, qui fait campagne à la neuvième place de la liste du Camp démocratique.

La poignée de main entre Yitzhak Rabin et Yasser Arafat, accompagnés de Bill Clinton, après la signature des Accords d’Oslo, le 13 septembre 1993. (Crédit : Vince Musi/The White House/Wikimedia commons)

Rothman a décrit Abbas comme « un responsable concerné par la radicalisation du peuple israélien et du peuple palestinien et par l’absence d’espoir et de dialogue, un responsable qui comprend que les deux camps n’ont pas d’autre maison, et que nous avons beaucoup à perdre de la persistance de ce conflit et de son prix sanglant ».

Selon la Treizième chaîne d’information Abbas aurait affirmé que Netanyahu avait refusé de le rencontrer à de multiples reprises et qu’il espère que le prochain gouvernement acceptera de parler avec lui.

Frej a relié la rencontre de Ramallah aux appels croissants de la droite pour que le gouvernement israélien applique sa souveraineté à la Cisjordanie.

« Au moment où le gouvernement Netanyahu fait tout ce qu’il peut pour faire avancer l’annexion et pour empêcher une solution à deux États, le Camp démocratique agite le drapeau diplomatique qui se base sur l’idée que le droit des Palestiniens à avoir un État à côté d’Israël est également dans l’intérêt d’Israël », a tweeté Frej.

Netanyahu chercherait à obtenir une déclaration publique de la part du président américain Donald Trump avant les élections de septembre en soutien à la décision israélienne d’étendre sa souveraineté sur les implantations juives en Cisjordanie, ont déclaré dimanche des officiels du Bureau du Premier ministre à Zman Yisrael, le site en hébreu du Times of Israël.

Le président américain Donald Trump, (à gauche), se tourne pour donner un stylo au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, (au centre), à la Maison Blanche à Washington, le 25 mars 2019, après avoir signé le décret officiel reconnaissant formellement la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan… De gauche à droite : Jared Kushner, conseiller de la Maison Blanche, Jason Greenblatt, envoyé spécial des États-Unis, David Friedman, ambassadeur des États-Unis en Israël, Ron Dermer, ambassadeur d’Israël aux États-Unis et Mike Pompeo, secrétaire d’État. (AP/Susan Walsh)

Le Bureau du Premier ministre a plus tard démenti l’information.

La Maison Blanche doit encore présenter l’aspect politique de son plan de paix attendu depuis longtemps, même si des officiels américains ont soigneusement évité de soutenir l’idée d’un État pour les Palestiniens sous la forme d’une solution à deux Etats, préférant parler « d’autonomie » palestinienne. La dimension économique du plan a été dévoilée au Bahreïn en juin.

L’Autorité palestinienne, qui a d’emblée rejeté le plan, boycotte la Maison Blanche depuis que Trump a reconnu Jérusalem comme la capitale d’Israël à la fin 2017.

Au cours du week-end, Abbas a déclaré que les implantations en Cisjordanie seront balayées dans « les poubelles de l’histoire » et il a affirmé que les Palestiniens sont les habitants originaux de la région selon l’histoire biblique. Abbas a fait ses commentaires dans un discours avec des mots très durs au cours d’une visite extrêmement rare d’un camp de réfugiés en Cisjordanie après que des officiels israéliens ont appelé à la construction de nouvelles maisons juives.

 

Adam Rasgon a contribué à cet article.

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