Des hommes du Hamas auraient tiré sur des troupes israéliennes à Gaza
D'après des médias palestiniens, près de 20 soldats israéliens ont tenté d'entrer dans la bande près de Khan Younès, mais ont été contraints de battre en retraite ; aucun blessé

Selon des médias palestiniens, des hommes du Hamas auraient ouvert le feu sur un groupe de soldats israéliens près de la ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, lundi matin, obligeant ces derniers à battre en retraite.
Il n’y aurait aucun blessé de part et d’autre.
Vingt soldats seraient entrés dans l’enclave et auraient avancé d’une centaine de mètres avant que des hommes de main du Hamas n’ouvrent le feu sur eux à l’aide d’armes non lourdes.
L’armée israélienne n’a pas encore confirmé ni commenté.
Les troupes israéliennes mènent souvent des opérations de routine près de la barrière de sécurité de Gaza, mais les missions à l’intérieur de la bande sont plus rares.
Cette information survient alors qu’Israël et le Hamas, organisation terroriste gouvernant l’enclave et ayant promis de détruire l’État juif, tente de maintenir un calme fragile à la frontière, après des épisodes de violence sporadiques.
Hamas a parfois ouvert le feu sur des soldats israéliens chargés d’installer des barbelés côté gazaoui de la frontière.
En novembre, un soldat des forces spéciales israéliennes a été tué et un autre, grièvement blessé lorsque leur opération à l’intérieur de la bande Gaza a mal tourné. L’armée avait rapporté qu’au moins 16 Palestiniens avaient été tués dans les affrontements et l’extraction des soldats.
Cette opération, dont les détails ont été largement censurés par l’armée, a pris un tournant dramatique lorsque les soldats sous couverture ont été repérés près de Khan Younès. Cet incident avait donné lieu à des promesses de vengeance de la part du Hamas et à l’une des escalades les plus mortelles entre les deux camps depuis la guerre de 2014.
Le Hamas a pris le contrôle de Gaza lors d’un violent coup d’état contre le Fatah du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas en 2007, deux ans après l’éviction de 7 000 résidents d’implantations, le démantèlement de ces dernières, le retrait de l’armée et le retour aux frontières d’avant 1967.