Israël en guerre - Jour 532

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Doha discute avec les Palestiniens, sans réagir à l’accord Israël-Emirats

Le Qatar, proche des Etats-Unis, avait accueilli en 1996 le premier bureau de représentation israélienne dans le Golfe, avant sa fermeture en 2000

Le ministre qatari des Affaires étrangères, cheikh Mohammed ben Abderrahmane Al-Thani lors d'une conférence de deux jours, le Doha Forum, le 16 décembre 2018. (Crédit : KARIM JAAFAR / AFP)
Le ministre qatari des Affaires étrangères, cheikh Mohammed ben Abderrahmane Al-Thani lors d'une conférence de deux jours, le Doha Forum, le 16 décembre 2018. (Crédit : KARIM JAAFAR / AFP)

Le ministre qatari des Affaires étrangères a discuté avec un dirigeant palestinien de la situation régionale, mais Doha a évité d’évoquer l’accord de normalisation des relations entre les Emirats et Israël, a indiqué jeudi un communiqué qatari.

Le Qatar, petit pays du Golfe, n’a pas réagi à l’accord entre les Emirats arabes unis et Israël pour une normalisation de leurs relations, décrié par les Palestiniens qui le considèrent comme une trahison méprisable.

Lors de leur appel, le négociateur en chef palestinien Saëb Erakat et le ministre qatari des Affaires étrangères Mohammed ben Abderrahmane al-Thani « ont discuté des développements régionaux et internationaux », explique Doha sans sa déclaration.

Le ministre qatari « a affirmé le ferme soutien du Qatar aux droits du peuple palestinien (…) et à l’Initiative de paix arabe comme base d’une paix durable ».

La déclaration ne fait pas de référence directe à l’accord de normalisation des relations entre Israël et les Emirats, annoncé la semaine dernière par le président américain Donald Trump.

Le Qatar n’entretient plus de liens diplomatique et économique depuis 2017 avec les Emirats, Bahreïn, l’Arabie saoudite et l’Egypte, qui l’accusent d’être trop proche de l’Iran et de soutenir des islamistes radicaux, ce que Doha dément.

Le Qatar, proche des Etats-Unis, avait accueilli en 1996 le premier bureau de représentation israélienne dans le Golfe, avant sa fermeture en 2000.

Le petit pays du Golfe exerce aussi une influence dans la bande de Gaza où, avec l’ONU et l’Egypte, il a facilité l’année dernière une trêve fragile entre le mouvement terroriste palestinien Hamas et Israël.

Donald Trump a fait de la coopération entre ses riches alliés du Golfe et Israël un objectif clé de sa politique au Moyen-Orient, afin d’affaiblir l’Iran, grand ennemi régional de Washington.

Mais l’Arabie saoudite, alliée des Emirats et rivale du Qatar, a déjà dit qu’elle ne suivrait pas l’exemple des Emirats tant qu’Israël n’aura pas signé d’accord de paix avec les Palestiniens.

Le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, et l’Autorité palestinienne, au pouvoir en Cisjordanie, ont tous les deux dénoncé l’accord de normalisation des relations entre Israël et les Emirats.

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