Du 6 au 13 juin, des films israéliens dans toute l'Alsace

Le cinéma israélien s’invite dans la campagne alsacienne. Les salles de Colmar, Saverne, Obernai ou encore Selestat projetteront sur grand ecran du 6 au 13 juin les déboires, les tensions et les joies de la société israélienne.

L’histoire, par exemple, de cette joueuse de piano classique, Naomi, qui fuit ses parents et Tel Aviv pour Jérusalem, et qui finit par retrouver goût a la musique grâce à un enfant surdoué et à un moine qui lui apprend l’orgue (A Quiet heart d’Eitan Anner).

Dans « Past Life », c’est un autre genre de voyage qu’entreprennent deux sœurs polonaises, une compositrice introvertie, l’autre journaliste militante enflammée. Lorsqu’elles partent à la découverte du passé mystérieux de leur père durant la Seconde Guerre mondiale, elles ne s’attendent pas à la vérité qui les attend.

Dans un autre registre, les réalisateurs israéliens prouvent une nouvelle fois leur capacité à rire des événements tragiques qu’ils viennent de traverser.

Dans son premier long métrage, « The last Band in Lebanon » Ben Bachar raconte l’histoire, au moment du retrait des troupes israéliennes du Liban en mai 2000, de trois soldats oublies qui se réveillent en territoire ennemi, et devront traverser un territoire hostile pour rentrer chez eux.

Le festival propose également un hommage en trois films à Uri Zohar, le réalisateur bohème des seventies aujourd’hui rabbin, et l’excellent reportage intitule « Ben Gourion, epilogue », retrouvé dans les archives Spilberg de Jérusalem, ou Le Lion se livre de manière intime et analyse son rôle dans l’histoire du peuple juif.

Tout le programme du festival Shalom Europa est disponible ici.