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Elazar Stern prédit un boom du hametz dans les hôpitaux

L'élu centriste a mis en garde ses collègues haredim qui soutiennent le projet de loi interdisant d’apporter des produits contenant du levain dans les hôpitaux durant Pessah

Pain blanc tranché à l’usine Angel Bakeries de Jérusalem, le 16 août 2010. (Crédit : Abir Sultan/Flash90)
Pain blanc tranché à l’usine Angel Bakeries de Jérusalem, le 16 août 2010. (Crédit : Abir Sultan/Flash90)

Lors d’une réunion mardi de la commission de la Santé de la Knesset consacrée à l’examen d’un projet de loi interdisant d’apporter des produits contenant du levain – ou hametz – dans les hôpitaux publics pendant la fête de Pessah, le député Elazar Stern (Yesh Atid) a averti ses collègues haredim qui soutiennent le projet de loi qu’il en résultera une augmentation du nombre de personnes apportant délibérément des aliments sans levain pour défier les règlements.

« Je pense que cela aura l’effet inverse… Je ne pense pas que ce soit le moment », a-t-il dit.

Le député Moshe Gafni (Yahadout HaTorah) qui parraine le projet de loi, a affirmé que celui-ci n’imposera à personne des interdictions religieuses, mais rétablira plutôt un statu quo supprimé par une décision de justice qui interdisait la pratique consistant à interdire les aliments que les Juifs religieux évitent à Pessah.

« Un Juif ne peut pas voter contre cela », a-t-il ajouté, suscitant l’ire des députés Yulia Malinovsky et Vladimir Beliok, respectivement d’Yisrael Beytenu et Yesh Atid, qui ont demandé si cela signifie qu’ils ne sont pas juifs.

Le président de la commission, Ariel Busso (Shas), qui soutient le projet de loi, a affirmé que les partis haredim n’ont aucun intérêt à adopter des lois relatives à la religion, mais qu’ils y sont contraints par les tribunaux.

« Nous voulons simplement revenir à la situation qui prévalait avant la décision du tribunal », a-t-il dit, en référence à un arrêt de 2020 mettant fin à la pratique de l’interdiction du hametz. « C’est une proposition d’une communauté qui maintient le statu quo et permet le respect mutuel entre les gens. Tout est consensuel, personne n’impose quoi que ce soit à qui que ce soit, aucune amende ne sera donnée, les agents de sécurité ne fouilleront pas les sacs ou les voitures, et personne ne vérifiera ce que les gens mangent à la maison. »

Le texte du projet de loi exige que tout hôpital qui se présente comme casher interdise le hametz pendant Pessah.

Dans un avis juridique, deux conseillers du Bureau de la Procureure générale ont averti la semaine dernière que le projet de loi « tel qu’il est rédigé aujourd’hui soulève des difficultés juridiques importantes », car il n’interdirait pas seulement les aliments contenant du levain, mais tous les aliments, à l’exception des produits frais et des aliments emballés portant la mention « Casher LePessah », ce qui porterait atteinte aux droits des patients et de leurs proches – et, parce qu’il obligerait les agents de sécurité des hôpitaux à faire quelque chose pour lequel ils n’ont pas été engagés, et porterait également atteinte à leurs droits.

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