Friedman : Trump ne poussera pas Israël à signer un accord de paix
Le conseiller de Trump précise que le candidat n’est pas « contre ou pour une solution à deux états », mais qu’il laissera le choix à Israël

Donald Trump ne proposera pas une solution au conflit israélo-palestinien si le candidat républicain est élu en novembre, a déclaré un important conseiller du candidat républicain mercredi à la télévision israélienne.
Mais Trump soutiendra Israël quelle que soit la voie qu’il choisira, a ajouté David Friedman, qui conseille Trump sur les affaires israélo-américaines.
« En soit, il n’est pas pour ou contre à une solution à deux états », a expliqué Friedman mercredi à la Dixième chaîne.
« Il est pour le respect de l’indépendance du gouvernement israélien et que leur leadership démocratiquement élu parvienne, sans pression des États-Unis, à atteindre sa propre vision sur la manière dont Israéliens et Palestiniens doivent vivre côte à côte », a-t-il précisé.
« M. Trump ne va pas mettre son poids dans la balance pour tenter de pousser Israël dans une direction particulière, a ajouté Friedman. Il a une grande confiance dans le gouvernement israélien et le peuple israélien ».

« Ils sont dans une situation difficile dans une région difficile, et ils font de leur mieux pour équilibrer leur désir de parvenir au respect des droits de l’homme, à la démocratie et de leur besoin de sécurité contre un ennemi très perfide, a-t-il affirmé. Je pense qu’ils font un travail incroyable et il pense qu’ils font un travail incroyable. »
« Et à moins qu’on vienne lui demander de l’aide, je pense qu’il va respecter leur point de vue », a-t-il a expliqué.
Interrogé pour savoir si Trump soutiendrait « le gouvernement israélien quelle que soit la voie qu’il choisirait », Friedman a répondu : « c’est exact ».
Même si Trump a déjà affirmé qu’il serait « neutre » et ne choisirait pas son camp dans le conflit israélo-palestinien, il a quand même approuvé l’entreprise d’implantation d’Israël et l’annexion partielle de la Cisjordanie par Israël, et a affirmé que le président américain Barack Obama « a été extrêmement mauvais » pour Israël.
Plus tôt ce mois-ci, Trump a déclaré que l’accord nucléaire iranien « allait détruire Israël – à moins que je ne sois élu », avait rapporté le Columbus Dispatch à l’époque. « Dans ce cas, Israël ira très bien ».
Quelques jours plus tard, Friedman était revenu sur les remarques de Trump dans une interview accordée à la Deuxième chaîne israélienne, déclarant que c’était une « sorte d’hyperbole » mais que son candidat avait soulevé « un point qui était légitime. »
« Nous devons élire un président qui va scrupuleusement protéger Israël », avait-il alors conclu.