GB: La police abandonne l’enquête sur les propos antisémites du rappeur Wiley
Les autorités expliquent qu'elles ne peuvent pas le poursuivre parce qu'il était à l'étranger lors de sa diatribe sur Twitter ; une association veut saisir la justice locale

JTA – L’enquête policière contre le rappeur britannique Wiley, à propos d’une diatribe antisémite de 48 heures sur les réseaux sociaux, a été close – mais pas à cause du contenu de ses tweets.
Au contraire, la police britannique a déterminé que parce que Wiley n’était pas dans le pays au moment de son déversement de haine antisémite sur Twitter en juillet, il ne pouvait pas être poursuivi en vertu du droit britannique.
Wiley, dont le vrai nom est Richard Kylea Cowie, se trouvait aux Pays-Bas à ce moment-là, rapporte le Jewish Chronicle.
Le manager juif de Wiley a coupé les ponts avec lui après ses propos, ce qui a provoqué un boycott de Twitter pendant 48 heures par les juifs britanniques qui n’étaient pas satisfaits de la réaction de la plateforme.
Le rappeur a également été suspendu par YouTube, Facebook, Twitter et Instagram.
La Campagne contre l’antisémitisme, une association britannique à but non lucratif, a déclaré qu’elle chercherait à obtenir des poursuites dans le pays depuis lequel Wiley a rédigé ses tweets, annonçant qu’elle « a déjà nommé des avocats dans cette juridiction et que nous allons réclamer justice à l’étranger ».
« A ce stade, nous sommes en mesure de confirmer que le Metropolitan Police Service a clos son enquête pour des questions de compétence et que nous avons chargé des avocats à l’étranger de poursuivre cette affaire », a fait savoir Stephen Silverman, directeur des enquêtes et de l’application des lois de l’association.
« Lorsque des antisémites incitent à la haine contre les Juifs, nous les poursuivrons, y compris au-delà des frontières si nécessaire ».