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Hamas : « quiconque peut porter les armes » dans le monde doit « passer à l’action » contre le plan de Trump pour Gaza

"Face à ce plan diabolique, qui combine massacres et famine, toute personne capable de porter une arme où que ce soit dans le monde doit passer à l'action", a déclaré Sami Abu Zuhri

Sami Abu Zuhri, porte-parole du Hamas. (Crédit : Hatem Moussa/AP)
Sami Abu Zuhri, porte-parole du Hamas. (Crédit : Hatem Moussa/AP)

Un responsable du groupe terroriste palestinien du Hamas a appelé lundi « quiconque peut porter des armes » à combattre n’importe où le projet du président américain, Donald Trump, de déplacer les habitants de la bande de Gaza et de prendre le contrôle de l’enclave.

« Face à ce plan diabolique, qui combine massacres et famine, toute personne capable de porter une arme où que ce soit dans le monde doit passer à l’action », a déclaré dans un communiqué Sami Abu Zuhri.

« Ne gardez pas un explosif, une balle, un couteau ou une pierre. Que chacun sorte de son silence », a-t-il ajouté.

Cet appel intervient au lendemain de la proposition du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, de laisser les dirigeants du Hamas quitter Gaza à condition que le groupe terroriste palestinien dépose les armes.

Le Hamas a affiché son intention de renoncer à administrer de Gaza mais pas à déposer les armes, une « ligne rouge » pour le groupe terroriste palestinien.

Netanyahu a aussi indiqué que Israël travaille sur un projet de Trump pour déplacer les habitants de Gaza vers d’autres pays et il a précisé qu’après la guerre, Israël assurerait la sécurité à Gaza et « permettrait la mise en oeuvre du projet Trump ».

Image générée par un logiciel d’intelligence artificielle de la bande de Gaza reconstruite, issue du plan égyptien « Réhabilitation initiale, reconstruction, développement de Gaza », le 4 mars 2025. (Crédit : Présidence égyptienne)

Quelques jours après son entrée en fonction fin janvier, Trump avait proposé que les 2,4 millions d’habitants de Gaza soient expulsés du territoire sans droit au retour. Il a ensuite semblé faire marche arrière, déclarant qu’il « n’imposerait pas » ce projet largement condamné.

« Personne n’expulsera les Palestiniens », a déclaré Trump à la mi-mars, dans un commentaire salué par l’Egypte, la Jordanie, ainsi que le Hamas et l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).

Début février, Trump avait suscité un tollé international en proposant de transformer Gaza en « Côte d’Azur du Moyen-Orient« . Il avait également évoqué le déplacement de ses habitants vers l’Egypte et la Jordanie voisines, deux pays ayant fermement rejeté cette suggestion.

Projet arabe alternatif 

Les pays arabes ont depuis mis sur la table un projet alternatif pour la reconstruction de la bande de Gaza sans déplacer la population et qui prendrait forme sous l’administration de l’Autorité palestinienne (AP) à Ramallah.

Pour les Palestiniens, qui ont condamné cette proposition, un déplacement évoque la « Nakba » (« Catastrophe » en arabe), terme désignant le déplacement des Arabes lors de la création de l’État d’Israël et de la Guerre d’Indépendance en 1948.

Le 17 février, le ministère israélien de la Défense avait annoncé la création d’une agence spéciale pour le « départ volontaire » des habitants de Gaza avec à la clé « une aide importante qui permettra à tout résident de Gaza souhaitant émigrer volontairement vers un pays tiers de bénéficier d’un ensemble de mesures comprenant entre autres des dispositions spéciales de départ par voie maritime, aérienne et terrestre ».

Cette annonce faisait suite à une déclaration du ministre israélien de la Défense, Israel Katz, indiquant avoir ordonné à l’armée de préparer un plan pour permettre aux Palestiniens de quitter Gaza.

Une photo prise du côté israélien de la frontière avec la bande de Gaza montrant un panache de fumée s’élevant des explosions au-dessus des bâtiments détruits dans la partie nord de l’enclave, le 30 mars 2025. (Crédit : Menahem Kahana/AFP)

Israël a repris ses bombardements intensifs sur Gaza le 18 mars, puis lancé une nouvelle opération terrestre, mettant fin à un cessez-le-feu de près de deux mois avec le Hamas.

Au moins 921 personnes seraient mortes à Gaza depuis la reprise des combats, selon le ministère de la Santé du Hamas. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ne font pas de distinction entre civils et terroristes.

La guerre à Gaza a éclaté lorsque quelque 6 000 Gazaouis dont 3 800 terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël le 7 octobre 2023, tué plus de 1 200 personnes, principalement des civils, enlevé 251 otages de tous âges, et commis de nombreuses atrocités et en utilisant la violence sexuelle comme arme à grande échelle. Israël dit avoir tué 20 000 terroristes au combat, et environ 1 600 autres terroristes à l’intérieur du pays le 7 octobre 2023.

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