Israël en guerre - Jour 465

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Herzog répond au N°2 du Hezbollah : « Je présume que son jour viendra aussi »

Le président israélien rappelle que Naïm Qassem "tente de faire oublier l'amère vérité : lui et ses amis ont provoqué un désastre au Liban"

Illustration : Le président Isaac Herzog s'exprimant lors d'une visite officielle, en Serbie, le 11 septembre 2024. (Crédit : Capture d'écran/GPO)
Illustration : Le président Isaac Herzog s'exprimant lors d'une visite officielle, en Serbie, le 11 septembre 2024. (Crédit : Capture d'écran/GPO)

Le président Isaac Herzog a réagi mardi au discours de Naïm Qassem au cours duquel le chef adjoint du Hezbollah a déclaré que le groupe terroriste chiite libanais avait adopté « un nouveau calcul » pour infliger de la douleur à Israël, tout en appelant à un cessez-le-feu.

« J’ai entendu le discours de Naïm Qassem – il a tort tout comme ses prédécesseurs et ceux qui les ont précédés », a déclaré Herzog alors qu’il visitait la région de Haïfa et rendait visite à des soldats hospitalisés, blessés dans une frappe de drone du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah.

« Non seulement il a tort, mais je présume que son jour viendra aussi. »

« Il n’a pas seulement tort de manquer de respect à l’État d’Israël et à ses citoyens », a ajouté Herzog.

« Il tente de faire oublier l’amère vérité : lui et ses amis ont provoqué un désastre au Liban. »

Mardi, Qassem a déclaré que les quelque 60 000 habitants du nord d’Israël qui ont été évacués l’année dernière, en raison des attaques quasi-quotidiennes de roquettes et de drones du Hezbollah, en soutien au groupe terroriste palestinien du Hamas, pourraient regagner leurs domiciles une fois un cessez-le-feu conclu par voie indirecte.

Le chef adjoint du Hezbollah, Naïm Qassem, prononçant un discours depuis un lieu tenu secret, le 15 octobre 2024. (Crédit : Al-Manar/HO/AFP)

Cependant, il a menacé de déplacer davantage d’Israéliens si la guerre se poursuivait, déclarant que « le nombre de colonies désertées augmentera, et des centaines de milliers, voire plus de deux millions de personnes seront en danger à tout moment ».

« La solution est un cessez-le-feu, et nous ne parlons pas d’une position de faiblesse », a affirmé Qassem.

« Si les Israéliens refusent, nous continuerons », a-t-il ajouté lors d’un discours diffusé à la radio.

Il a toutefois précisé que la volonté du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah d’accepter un cessez-le-feu était conditionnée à l’arrêt des combats à Gaza, où Israël est en guerre contre le Hamas depuis plus d’un an.

« On nous a demandé de mettre fin aux combats et de nous éloigner de plus de 10 kilomètres de la frontière pour ne pas provoquer Israël, mais nous insistons sur un cessez-le-feu à Gaza et refusons de dissocier le Liban de la bande de Gaza », a-t-il assuré.

Il a ajouté que le Hezbollah soutenait « les Palestiniens et les aidait à repousser la menace et à empêcher l’expansion d’Israël ».

Israël ne cherche pas à annexer la bande de Gaza, qu’il a évacuée en 2005 dans le cadre du plan de désengagement, bien que certains responsables d’extrême-droite appellent au maintien d’une présence israélienne dans cette zone.

La guerre menée par Israël contre le Hamas vise principalement à démanteler les capacités armées du groupe terroriste après son pogrom du 7 octobre 2023, au cours duquel plus de 1 200 personnes, principalement des civils, ont été tuées, et 251 otages ont été capturés, et dont la libération reste un objectif de guerre.

Les recherches se poursuivent parmi les décombres d’un bâtiment détruit sur le site de la frappe aérienne israélienne de lundi dans le village d’Aito, au nord du Liban, le 15 octobre 2024. (Crédit : Hussein Malla/AP)

Qassem a ajouté qu’étant donné qu’Israël avait mené des attaques sur tout le territoire libanais, le Hezbollah se considérait légitime à cibler l’ensemble du territoire israélien.

« Nous viserons l’armée israélienne, ses bases et ses quartiers », a-t-il précisé, ajoutant que « le Hezbollah reste fort malgré les coups durs reçus, et nous avons recouvré toutes nos capacités sur le terrain ».

Selon le gouvernement libanais, qui ne fait pas de distinction entre les civils et les terroristes, les frappes israéliennes ont fait au moins 2 309 morts au Liban au cours de l’année écoulée, surtout ces dernières semaines. Ce chiffre inclut au moins 960 terroristes du Hezbollah, que l’armée israélienne affirme avoir éliminés, bien que ce nombre soit probablement plus élevé car les bilans n’ont pas été régulièrement actualisés depuis le début de l’opération terrestre, lancée le 23 septembre.

Par ailleurs, plus de 1,2 million de Libanais ont été déplacés. S’adressant à eux, Qassem leur a dit qu’ils « devaient être patients pour remporter la victoire », et leur a promis « que vous retournerez dans vos maisons qui seront reconstruites ».

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