Israël lance un concours vidéo de hasbara
La vice-ministre a déclaré que cette nouvelle initiative vise à relancer la diplomatie publique israélienne pour qu’elle soit plus offensive

Afin de faire évoluer l’opinion mondiale sur Israël, le ministre des Affaires étrangères a lancé lundi un concours international basé sur de courtes vidéos faisant la promotion de l’état juif.
Les auteurs des deux vidéos gagnantes recevront une récompense pécuniaire et leurs contributions seront utilisées comme documentation officielle pour la communication du ministère des Affaires étrangères.
Lors de l’annonce du concours, la vice-ministre des Affaires étrangères, Tzipi Hotovely, a déclaré que cette initiative de communication, ou hasbara, visait à faire évoluer l’approche de la démocratie publique israélienne en passant du défensif vers l’offensif.
« Je pense que c’est une opportunité formidable pour les Israéliens et tous ceux de par le monde qui aiment Israël et veulent mettre leurs talents au service d’un changement dans la communication officielle et dans l’amélioration de la réputation d’Israël, a-t-elle annoncé dans un communiqué.
Les contributions doivent porter sur des problèmes spécifiques, dont le statut de Jérusalem ainsi que la « propagande » des médias palestiniens », a par la suite déclaré Hotovely.
Le concours inclura deux catégories : la première étant réservée aux Israéliens, tandis que la seconde sera ouverte à toute personne ou entreprise souhaitant participer.
Dans son communiqué, Hotovely a pointé que c’est la première fois que le ministère des Affaires étrangères fait appel à l’aide du public dans une campagne de promotion générale.
Elle n’est pas entrée plus en détails sur les modalités du concours.
Bien qu’Israël ne fasse pas souvent l’objet d’éloges pour ses capacités à présenter son meilleur jour au reste du monde, il sait s’y prendre lorsqu’il s’agit de combiner promotion publique et médias sociaux.
D’après une étude publiée la semaine dernière, le ministère des Affaires étrangères israélien est classé en huitième position mondiale dans la diplomatie numérique, devançant ainsi même des poids lourds tels que l’Allemagne, le Japon ou la Suisse.
D’après Noam Katz, de la division des affaires publiques du ministère des Affaires étrangères, le ministère pilote 350 chaînes sur des plate-formes diverses, incluant des sites web, fil Twitter, pages Facebook ou comptes Instagram, YouTube, Vine, Pinterest et autres sites de médias sociaux, tous étant constamment mis à jour.