Israël/Québec et cybersécurité : Fin d’entente entre les sociétés d’électricité
L'entente, ratifiée il y a 2 ans, portait sur un échange d’informations en matière de cybersécurité et a pris fin en mai dernier ; le BDS s'est réjoui de la fin de la collaboration
Le Journal de Montréal a annoncé la fin d’une collaboration confidentielle entre les sociétés publiques Hydro-Québec, responsable de la production, du transport et de la distribution de l’électricité au Québec, et la Israel Electric Corporation, la principale entreprise d’électricité en Israël. Leur entente, ratifiée il y a deux ans, portait sur un échange d’informations en matière de cybersécurité. Elle a pris fin en mai dernier.
Selon l’avocat montréalais John Philpot, expert en droit international et soutien du mouvement Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS),
« l’entente de communication (ratissait) très large, [et portait] notamment [sur] les technologies opérationnelles et les technologies de l’information et des communications ».
Lui et le BDS se sont d’ailleurs réjoui de la fin de la collaboration. Selon lui, un tel accord n’aurait jamais dû exister.
« C’était un partage de connaissances entre les deux compagnies au niveau de la cybersécurité », a expliqué quant à lui Louis-Olivier Batty, porte-parole d’Hydro-Québec.
Il a ajouté que la société était en lien avec de nombreuses autres sociétés hydroélectriques et « différents organismes canadiens et américains en cybersécurité ».
« On a un devoir de protéger notre réseau et les données de nos clients et l’idée c’était d’échanger avec des personnes reconnues comme des
experts », a-t-il expliqué, ajoutant toutefois qu’aucun autre accord du genre, impliquant des modalités inscrites dans un contrat confidentiel, n’avait été signé par la société.